Le regret que beaucoup auront, au moins pour 49 % des Français, c’est que la France de Sarkozy était en train de muer pour s’adapter enfin aux défis de ce nouveau monde et de ce 21e siècle marqué par les crises déjà passées et celles immenses à venir.
La joie des 51 autres % masque ceci pour l’instant, mais pour combien de temps encore ?
-5.025556 -96.102905“… Il est vrai que Sarkozy n’a pas toujours fait ce qu’il fallait pour se faire aimer. Ce n’était pas par provocation, c’est dans sa nature. Nature : naturel. On dit d’un homme dénué de toute affectation qu’il est naturel. Franc, sincère. Le contraire de l’artifice et de la démagogie. Ce n’est pas dans l’usage de la tradition politique française. Sarkozy a heurté la frileuse sensibilité nationale, l’exquise délicatesse d’un peuple ô combien raffiné. Bayrou avait comparé Sarkozy à un “enfant barbare”. Bayrou, lui, est un adulte civilisé. On voit ce que cela donne. Comparez. Vive les enfants barbares !…
… Que la France ait connu durant cinq ans une paix civile et une stabilité politique rarement atteintes dans le passé, en dépit des effets d’une action réformatrice audacieuse et malgré la haine opiniâtre que celle-ci stimula à gauche, on le doit évidemment à Nicolas Sarkozy, qui l’a payé cher, mais aussi à François Fillon, qui en sera certainement récompensé un jour” – Lire l’article en entier