Dès 1969 il tourne Kes, tiré du roman A Kestrel to a Knave de Barry Hines, qui raconte l'histoire de la relation entre un problématique jeune garçon et un faucon qu'il a adopté. Le film sera placé au 7ème rang des meilleurs films anglais de tous les temps en 1999.
Toutefois à partir de 1990, année où il tourne coup sur coup deux films. Ses films trouvent facilement preneur mais surtout trouve un public de plus en plus grandissant. Et des prix aussi. Riff-Raff gagne le prix spécial du jury au Festival de Cannes, tandis qu'Hidden Agenda rafle le prix du meilleur film aux European Films Awards. Le film suivant, en 1993, Raining Stones, gagnera aussi le prix special du jury à Cannes. Land & Freedom deux ans plus tard gagnera aussi trois prix internationaux.
Carla's Song, My Name is Joe, Bread & Roses, Sweet Sixteen, Ae Fond Kiss, The Wind That Shakes the Barkley qui raconte les débuts de l'IRA et remporte la palme d'or à Cannes en 2006, It's a Free World sont tout autant de films qui traitent d'enjeux sociaux prenant le parti des démunis.
Ce sont aussi de maudits bons films.
Pendant 13 semaines les étudiants québécois ont manifesté pour ce qu'ils croyaient être juste. Ils ont été d'un dynamisme et d'une créativité impressionnante. Leurs leaders ont été unis avec brio et ont toutes les raisons de marcher la tête bien haute et fière.
Le vieux schnock de 75 ans aurait peut-être trouvé une source d'inspiration lui aussi dans tout ça.
Y a un maudit beau film à faire sur le printemps étudiants au Québec dans quelques ans.