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La Prestige vient pour une deuxième fois de gagner le championnat mondial de la bière. À San Diego, ils étaient un peu plus de 200 juges à évaluer plus de 800 bières venues de plus de 50 pays. Dans la catégorie lager, notre Prestige national a donc raflé la coupe. Enfin un objet de fierté nationale, et l’espace national en a besoin... Cetout m’a balancé « on devrait perdre notre Prestige bientôt ! Tout ce qu’il y a de bon dans ce pays , qui arrive à décrocher un diplôme ou un prix, en profite pour quitter ! » Il fait des blagues, mais la demande externe pour la Prestige pourrait augmenter et on ne sait jamais, peut-être que la Brasserie Nationale va privilégier les ventes à l’étranger … L’autre objet de fierté nationale des derniers jours a été ces sénateurs qui ont quitté leurs nobles fonctions, remplies plus que noblement. Le 8 mai signifiait la fin de mandat pour 10 des 30 sénateurs et le premier ministre désigné devait se dépêcher pour faire accepter son énoncé général de politique par le sénat avant minuit. Surtout parce que la plupart des 10 sénateurs qui recevaient leur bleu hier soir devaient appuyer sa politique générale. On a eu donc droit à une première phase du débat qui a duré 4 heures et qui a concerné un point à l’ordre du jour de la réunion : le vote sur l’énoncé de politique du PM. Selon la constitution, le PM doit remettre cet énoncé 48 heures avant le vote, question que les sénateurs puissent en prendre connaissance. Le PM a remis son devoir quelques heures seulement avant le début de la séance, ce qui a donc ouvert la porte à une contestation d’un ordre du jour devenu pour plusieurs ‘inconstitutionnel’. Le vote a donc eu lieu à 23h50 et à l’unanimité (20 sur 20), la chambre haute a accepté le programme du nouveau PM. Dix sénateurs avaient au préalable quitté la séance pour contester ce vote ‘inconstitutionnel’. On a donc un nouveau gouvernement (presque complet) à dix minutes de l’échéance et avec dix sénateurs en moins. Le plus sympathique dans cette longue soirée, a été la publication de différentes listes de ministres. Certains sénateurs généralement reconnus pour l’ampleur de leurs activités illicites (toujours des rumeurs) se retrouvaient sur ces listes à assumer des responsabilités ministérielles assez importantes (la justice par exemple). La machine à rumeur s’est donc emballée une fois de plus, sans grande conséquence une fois de plus.