Fondée par Olivia Michel (co-fondatrice d’En attendant l’or et blogueuse assidue) et Maixent Puglisi (libraire et journaliste du webzine Zone littéraire), Stupre se consacrera à la littérature érotique, et se présente comme « un point de rencontre entre différentes démarches artistiques autour de l’érotisme et de la sensualité ». La particularité du projet ? Réunir, autour d’un thème donné (en l’occurrence « Palace »), une dizaine d’auteurs et un dessinateur ou photographe.
Le fond et la forme se distinguent des autres revues existantes. Pourtant, la mise en place reste traditionnelle. Qui dit jeune création dit (forcément ?) Internet, et l’on ne sera pas étonné d’apprendre que l’appel à contributions, lancé il y a quelques mois, ait eu lieu notamment sur la page MySpace du projet (on peut d’ailleurs déjà y postuler pour le numéro 2, qui aura pour thème « La table »).
C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles on retrouve parmi la trentaine d’écrivains et artistes présents de nombreuses figures du web. Parmi les auteurs, on notera notamment les noms de Pierre Mikaïloff (auteur du déjà célèbre Dictionnaire raisonné du punk), Jean-Christophe Grellety, ou Bertrand Guillot (auteur du roman Hors jeu, et célèbre sur le web littéraire sous le pseudo Second Flore).
Stupre n°1 « Palace », Ed. Warum, 80 pages, 12 €