Je vais vous dire, pour être honnête, aujourd'hui j'ai la flemme, grave. Rien qu'agiter ma souris pour travailler me vide de toute mon énergie. Quitter mon bureau à 25°C ce midi pour aller manger a été une épreuve. Je voudrais être sous ma couette à roupiller.
Haricot est *encore* malade. Pauvre petit chou, sa morve est tellement épaisse qu'elle vous collerait du parquet massif. Mais je m'égare, ce n'est pas pour ça qu'il se réveille à 5h00 du
mat' tous les jours.
Non, tous les matins, sa couche rend l'âme parce qu'elle contient 1 litre de liquide mal odorant et qu'elle sature. Du coup le Haricot mouillé se plaint (en toute légitimité). l faut croire qu'il
pisse à heure fixe parce qu'il appelle quaiment toujours à la même heure. Je vais donc aller lui prendre des taille 5 pour la nuit, en sus des tailles 4, parce que j'en ai marre que
notre sommeil à tous (à moi) soit tronçonné.
Mais dimanche matin, il m'a fait peur. Par acquis de conscience, je lui prends toujours sa température quand il se réveille la nuit. Confiante, parce qu'il n'avait pas l'air chaud, je dégaine le
thermomètre.
35 °C !!! Je reprends la température...
35°C !!!!! Je me dis non c'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible (si-si, au moins trois fois, hystérine dans le sang, moi debout dans mon caleçon panthère rose, le cheveu en
vrac, les yeux sortant de leurs orbites).
Le Haricot, a priori en forme, babillait : za-za-za-za-zéééééé ?
Self-control.
Donc, je vais chercher le deuxième thermomètre. Histoire de vérifier, vu que rien en fonctionne plus chez nous1, le thermomètre est peut-être HS.
34.9°C.
Parce que le Haricot malade avait tout dégueulassé ses turbulettes en pissant et en morvant dedans, par-tout-partout, et qu'elles n'étaient pas sèches, et donc, il a dormi dans une couverture
qu'il a bien bien envoyé valser et comme il avait froid, il était froid. Croyez-vous qu'il aurait pleuré pour nous signifier qu'il caillait ? Ben non.
Je l'ai collé dans notre lit pour le réchauffer. Ah ! Ca ! Il s'est bien réchauffé à gigoter dans tous les sens, à nous taper dessus, à nous arracher les cheveux, à nous mettre les doigts dans le
nez, à pousser des tas de petits cris pour s'assurer qu'on ne somnolerait pas.... A 7h, on a craqué. On lui a repris la température, il avait 37°C, et on a eu la brillante idée de
l'emmitoufler dans son sur-pyjama, de le saucissonner dans une courveture plus grande avec de la corde et des chaînes pour pas qu'il ne se découvre, et zou, on s'est re-pieuté.
Bon. On a redormi deux heures, mais je vous jure, ça m'a achevée. Je suis complètement claquée.
Ca va être long jusqu'au prochain WE ! Ca va être long !!!
Trop long.
1. Histoire de vous mettre au parfum :
- inutile de nous téléphoner sur le fixe : on a ni internet ni le téléphone, merci frii.
- après la tv qu'est morte, le décodeur de la tv est morte, plus de télé possible.
- le tourne-broche du four ne tourne plus (c'est important pour le poulet rôti).
- le téléphone surchauffe en se chargeant.
- la porte du sèche-linge ferme au scotch.
- le vent de la côte a cramé nos plantations.
- le PC est arrivé sans écran, ni souris, ni clavier.
-
le robinet de la baignoire — après avoir fui — nous livre l'eau par le robinet ET la douchette.
MAIS la wii marche toujours.
Prions le côté obscur de la force de s'en tenir là. Parce que le micro-onde a des bas et que la révision de la clio ne saurait tarder.