J’en vois déjà qui s’exclament « quoi, des vins dans les Vosges ??? Ils ne doivent pas valoir tripette ! »
Et bien, ras le bol des a-priori lapidaires
OUI, il existe des bien des petits crus dans les Vosges qui méritent le déplacement
NON, il ne s’agit pas de vins au sens légal du terme (vin = boisson issue de la fermentation d’un jus de raisin frais – définition juridique depuis le début du 20°s) – même s’il existe vraiment du vin dans les Vosges.
Et OUI, on peut se faire plaisir avec modération…. car la majorité de ces crus lorrains titrent aux alentours de 12-13° et proviennent de la fermentation de jus de fruits … et même de fleurs.
Et voici le programme !
11 h 00 : Défilé de la Garde de Salm et inauguration officielle
11 h 30 : Remise des prix aux producteurs de petits crus
12 h 30 : Possibilité de repas à la salle des fêtes
14 h 30 : Démonstration des majorettes de Senones (20 minutes)
15 h 15 : Concert de l’ Apromuse (35 minutes)
16 h 00 : Démonstration des majorettes de Senones (20 minutes)
17 h 00 : Démonstration culinaire par Philippe Thomas
17 h 30 : Démonstration culinaire par Christian Louviot
J’attire surtout votre attention sur la remise des prix aux producteurs de petits crus. Et je vais vous raconter à quoi j’ai passé une partie de mon 1er mai…
Nous étions une bonne trentaine à nous retrouver à 9h du matin ce 1er mai dans un lieu tenu secret à Senones ;-)
Pour ma part, ce n’était que la 2ème fois que je participais, mais certains sont fidèles depuis …. pfff… ‘tuit ans comme disait une de mes tantes (on ne dit pas l’âge des dames) Parce que c’est vous, je ferai une exception : depuis 1985, oui ! 1985. Après le plaisir des retrouvailles, les choses sérieuses ont rapidement commencé. Répartis en 4 jurys, nous avons entamé une dégustation assez vaste de ces petits crus présentés par leurs producteurs. En moyenne une petite vingtaine de bouteilles par table, répartis par type de fruits ou fleurs
Les plus réputés sont sans conteste les « vins » de groseille, de framboise ou de rhubarbe.
J’ajouterais avec grand plaisir les « vins » de fleurs de sureau ou de pissenlit, mûres, pêches de vigne, cerises, bluets ou myrtilles, cassis, fraises, églantines, prunelles
Plus étonnant pour qui n’est pas du coin, le « vin » de goumi - j’ai même goûté cette année un « vin » de menthe et un autre de rose… A suivre, vraiment !
Et croyez moi il y a bien un effet millésime. Les groseilles avaient parfois des notes de fumé étonnantes, pas de mirabelle cette année.C’est tout un art de laisser le fruit ou la fleur s’exprimer, de ne pas la masquer pour une dose de sucre trop importante… c’est ce qui fait bien souvent la différence entre une fabrication d’amateurs et de (quasi)professionnels aidés dans leur démarche par un oenologue.
J’en oublie certainement car j’ai laissé mes anti-sèches à mon bureau. Je ne vois donc qu’une seule solution : retourner à Senones ce dimanche pour vérifier ceux que je n’ai pas évoqué.
On s’y retrouve ??