Solidarité internationale avec nos camarades grecs
Nos camarades du Front de gauche grec (Syriza) ont quadruplé leur nombre de voix et deviennent la première force politique de gauche en Grèce.
Ils s'opposent aux mesures d'austérité que leur imposent les dirigeants européens et ils ont raison : quel va être l'attitude du nouveau gouvernement français ?
Déjà les boursicoteurs, les marchés financiers prennent peur de la révolte des peuples et des révolutions qui s'annoncent. Car les révolutions sont inéluctables. Tous ceux qui ricanaient encore quand je parlais de révolution dans les assemblées où je suis élu doivent comprendre que la seule issue est la révolution démocratique ouvrant la voie au partage des richesses et au pouvoir autogéré des travailleurs.
Nos camardes grecs ont raison de combattre le plan des dirigeants européens qui est celui des marchés financiers. La Grèce ne doit pas être humiliée et mise à genoux par une Europe qui ne pense qu'à défendre les intérêts du grand capital. C'est le moment de faire vivre l'Europe des peuples par la solidarité et la fraternité.Le peuple grec doit être entendu. Tous ceux qui n'apporteront pas leur solidarité au peuple grec dans l'épreuve qu'il traverse, tous ceux qui choisiront la finance au lieu des besoins du peuple porteront une lourde responsabilité. Ils prennent le risque de la montée du fascisme en France et du nazisme en Grèce où les néo-nazis qui exercent une extrême violence viennent d'obtenir 7% des suffrages aux législatives!
L'heure est à la mobilisation fraternelle avec les travailleurs et la jeunesse de Grèce.
J'appelle mes concitoyens qui viennent de chasser Sarkozy en France à soutenir la gauche grecque représentée majoritairement par Syriza et pour l'union de toutes les forces de gauche afin de faire front et de résister ensemble aux marchés financiers dans toute l'Europe !
Vive la lutte pour une Europe libérée du grand capital, vive la lutte pour la 6ème république en France, en juin votez Front de gauche, votez pour libérer l'Europe de la domination capitaliste.