Belfond, 26 janvier 2012, 515 pages
Résumé de l'éditeur :
Après le décès aussi soudain qu'inexpliqué de son époux, haut diplomate anglais, Letty Fleming prend une décision : fuir l'ambassade de Bonn en pleine guerre froide et s'installer avec ses trois enfants sur une île d'Ecosse.
Mais la distance n'y fait rien, Letty ne peut se détacher de ces questions : son mari était-il vraiment le traître qu'on lui a dépeint ? Et quelles menaces rôdent autour des siens ?
Comblant les silences de leur mère et l'absence de leur père, les enfants, eux, tentent de reconstruire leur vie. Tandis que la douce Georgie découvre les joies de l'amour, la terrible Alba passe son chagrin et ses nerfs sur son jeune frère. Hypersensible, doté d'une imagination sans bornes, Jamie envoie des bouteilles à la mer en songeant à celui qui ramènera leur père...
Arpentant les plages et la lande désolées, un ours solitaire rêve de liberté et d'une âme à sauver...
Mon avis :
Voici un très beau roman plein de bons sentiments où les gentils auront des réponses à leurs questions et dans lequel le méchant gouvernement n'aura pas le dernier mot.
Mais que cette histoire est racontée de façon embrouillée : oui, il y a des falsh-back avec ce qui s'est passé à Bonn avant la mort du père, puis des retours en arrière de flash-back pendant lesquels Georgie se souvient de ce qui s'est passé lors de son voyage à Berlin-Est avec son père. Sans oublier la façon si particulière de réfléchir de Jamie.
Et puis il y a l'ours, également, qui est parfois le narrateur de certains chapitres.
Le gouvernement britannique qui est méchant, fait parti intégrante de l'histoire : il ne veut rien expliquer à propos de la mort du père et construire un centre de lancement de missiles nucléaires sur la fameuse île.
Bref, (comme dirait certains) tout ceci ne m'a pas franchement permis de m'émouvoir à la lecture de ce roman.
Je fais donc ce triste constat : j'ai perdu mon âme d'enfant (bouououou....)
L'image que je retiendrai :
Il est beaucoup question d'ours (Lystig, tu vas adoré) à telle point que je me suis demandée pourquoi le récit ne se déroulait pas à Berne.