Les auteurs ont donc étudié les résultats de grossesse de 53.480 femmes âgées de 40 ans lors de leur grossesse, nullipares, participantes volontairesinscrits dans un programme d'évaluation des risques et d'éducation. Les femmes souffrant de maladie cardiaque, d'hypertension chronique, de diabète prégestationnel, d'autres troubles médicaux, ou qui fumaient, ont été exlues. Les données ont été regroupées selon l'âge de la mère (20 à 29 ans ou 40 ans et plus) et selon l'obésité (IMC> 30 kg/m2).
En comparaison de femmes plus jeunes, âgées de 20 à 29 ans, les femmes nullipares de 40 ans montrent :
· Une incidence plus élevée d'accouchement par césarienne,
· un risque supérieur de diabète gestationnel,
· un risque supérieur de naissances prématurées : L'obésité double le risque de prématurité (<37 semaines) chez les mères de 40 ans et le multiplie par 8 pour la grande prématurité (<28 semaines).
· un risque supérieur de faible et très faible poids de naissance,
· l'obésité est associée à des taux plus élevés de complications, en particulier pour le diabète gestationnel et la prématurité (Voir tableau ci-contre).
« Durant toute la période de fertilité, professionnels de la santé de la Femme devraient encourager leurs patientes à maintenir un mode de vie sain», rappelle le Dr Barton. « Pour les femmes nullipares, à la fois l'âge avancé de la mère et l'obésité renforcent le risque de complications. Les femmes qui choisissent de retarder leur première grossesse à l'âge de 40 ans et plus peuvent réduire leur niveau de risque en contrôlant leur IMC ».
Source: The American College of Obstetricians and Gynecologists - 60th Annual Meeting “First Spontaneously Conceived Pregnancy After Forty: Influence of Age and Obesity on Outcome”
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