Dans les pays sous-développés, des initiatives comme celle de Muhammad Yunus depuis le début des années 80 avec la Grameen Bank et le micro-crédit, ont mis en évidence le rôle décisif des femmes dans le développement économique de ces pays.
- > les femmes sont fiables
Les femmes respectent parfaitement leurs créances et sont bien plus raisonnables dans l’utilisation des richesses créées : amélioration des conditions de vie, scolarisation des enfants, … au point que toute la communauté en bénéficie. Ce sont les principales leçons des micro-crédits de la Grameen Bank - de quelques dollars à une centaine - souvent pour acheter une machine à coudre.
- > L’importance de l’accès au savoir
Ces micro-crédits ont amélioré, voire transformé la vie de millions de familles, mais pour que l’impact soit important sur l’économie du pays, il faut que ces micro-entreprises se développent au-delà des quelques emplois qu’elles ont créés.
L’accès au capital n’est que le premier maillon, qui doit être accompagné d’un accès à des formations de management, de commerce, … Cette prise de conscience est réelle aujourd’hui, notamment grâce à de récentes études qui ont mis en évidence que les états en Inde connaissant la plus importante croissance économique sont également ceux dans lesquels les femmes ont le plus accès à l’éducation scolaire.
Des initiatives se développent de la part d’institutions comme la banque Mondiale qui a financé des formations pour les femmes entrepreneurs en Tanzanie et en Uganda, ou de grandes entreprises privées telles que Goldman Sachs qui a annoncé un programme de formation en Asie, Afrique et Moyen-Orient à hauteur de 100M$ sur 5 ans.
L’idée, excellente, est de créer des liens, pour ces femmes, avec les programmes des meilleures universités américaines, Stanford, Harvard, …
Et si les pays sous-développés, au qualificatif si dédaigneux, nous montraient finalement la voie sur le rôle majeur que doivent tenir les femmes dans les entreprises, comme dans notre société…
Source : Time