Le ministère public a requis devant le tribunal correctionnel de Pau la relaxe du chasseur qui a abattu en 2004 l’ourse Cannelle, estimant qu’il se trouvait, quand il avait ouvert le feu en situation de nécessité, alors qu’après mise en examen pour destruction d’espèce protégée, il avait bénéficié d’un non lieu rendu par le juge d’instruction, cassé ensuite à la demande des parties civiles.
La mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne sur le versant français de la chaîne avait provoquée une vive émotion dans la région, d’autant plus que Cannelle se déplaçait dans la montagne accompagnée de son dernier ourson, qui se trouvait ainsi abandonné dans la nature, mais qui y a survécu.
Le jugement a été mis en délibéré au 21 avril et devrait aboutir à la relaxe en suivant les réquisitions du procureur qui les a justifiées en s’appuyant, comme il l’a dit, sur les seuls faits objectifs établis, que le prévenu n’avait pas commis de faute dans son activité de chasseur, au moment des faits.