MOZART M’A TUé 90 Mn de voix un exploit avec 650 figurants dont 350 choristes
L’effet électoral sur les réseaux sociaux.
Vous avez sans doute pu le remarquer, Facebook est devenu un véritable champ de bataille, avec ses tranchées et son no man’s land à l’issue du scrutin.
Beaucoup de gens se sont énervé, beaucoup font la tête, certains font le mort, d’autres font l’autruche. Comment expliquer ce phénomène? Les élections sont elles là pour nous diviser et nous éloigner de notre entourage?
A l’origine, non. Dans les faits, il est un phénomène bien connu des sociologues que l’on appelle l’over-shooting qui risquerait d’être en train d’influencer les relations établies sur les réseaux sociaux.
Du point de vue de la psychologie sociale, Facebook est le lieu de la modération des points de vue, car il s’agit d’un espace public, un espace social. Lorsque l’on est amené à s’exposer les uns les autres au regard de chacun, les positions prises le plus souvent sont plus modérées que si nous étions chacun dans notre coin. Ce constat a pour limite que dans certains groupe existe une dynamique d’entrainement qui au contraire, radicalise.
Cependant, étant donné l’étendu et la nature des liens entre les facebookiens, c’est généralement le phénomène de modération qui l’emporte. Or ces élections ont semé le trouble dans la modération, car nous avons tous été amenés à prendre position, par devoir citoyen. de fait, les lignes ont bougé.
Deux possibilités semble envisageables pour vous dans ces conditions:
- d’une part vous pourriez désirer revenir à la normal en pacifiant vos rapports par le silence et le partage (si vous y avez encore du goût) de choses futiles, comme à l’accoutumé. Dans ce cas de figure, vous essayerez d’aplanir les choses avec les amis avec lesquels le scrutin vous a séparé.
- d’autre part, vous pourriez vouloir redéfinir votre espace social pour être plus entouré de gens partageant vos convictions.
Dans le second cas, vous devez connaitre le phénomène d’over-shooting.
Imaginez un damier. vous êtes sur une case noire et vous souhaitez être plus entouré des vôtres que des cases blanches qui sont présentes, car elles sont différentes et opposées. Chacun procédant de la sorte, après un bref temps d’adaptation, vous remarquerez que le damier se réorganisera intégralement, plaçant toutes les cases noires d’un côté, toutes les blanches de l’autre.
C’est cela l’over-shooting: la conséquence sociale de cette préférence pour la ressemblance entraine un dépassement de l’objectif qui mène à la radicalisation des positions. Dans cette mesure, vous pourriez être victime d’un conflit de réseau, et de l’apparition d’un certain clanisme.
Mais la nature psychique étant bien faite, il est parier que rapidement vous devriez vous assouplir et revenir à la position initiale. Vous n’aurez pourtant pas appris la leçon de l’histoire, puisque vous aurez fini par vous définir par rapport aux autres, non par rapport à vos convictions et au monde auquel vous aspirez. Votre lutte s’achève ici.
L’effet électoral sur les réseaux sociaux.
Vous avez sans doute pu le remarquer, Facebook est devenu un véritable champ de bataille, avec ses tranchées et son no man’s land à l’issue du scrutin.
Beaucoup de gens se sont énervé, beaucoup font la tête, certains font le mort, d’autres font l’autruche. Comment expliquer ce phénomène? Les élections sont elles là pour nous diviser et nous éloigner de notre entourage?
A l’origine, non. Dans les faits, il est un phénomène bien connu des sociologues que l’on appelle l’over-shooting qui risquerait d’être en train d’influencer les relations établies sur les réseaux sociaux.
Du point de vue de la psychologie sociale, Facebook est le lieu de la modération des points de vue, car il s’agit d’un espace public, un espace social. Lorsque l’on est amené à s’exposer les uns les autres au regard de chacun, les positions prises le plus souvent sont plus modérées que si nous étions chacun dans notre coin. Ce constat a pour limite que dans certains groupe existe une dynamique d’entrainement qui au contraire, radicalise.
Cependant, étant donné l’étendu et la nature des liens entre les facebookiens, c’est généralement le phénomène de modération qui l’emporte. Or ces élections ont semé le trouble dans la modération, car nous avons tous été amenés à prendre position, par devoir citoyen. de fait, les lignes ont bougé.
Deux possibilités semble envisageables pour vous dans ces conditions:
- d’une part vous pourriez désirer revenir à la normal en pacifiant vos rapports par le silence et le partage (si vous y avez encore du goût) de choses futiles, comme à l’accoutumé. Dans ce cas de figure, vous essayerez d’aplanir les choses avec les amis avec lesquels le scrutin vous a séparé.
- d’autre part, vous pourriez vouloir redéfinir votre espace social pour être plus entouré de gens partageant vos convictions.
Dans le second cas, vous devez connaitre le phénomène d’over-shooting.
Imaginez un damier. vous êtes sur une case noire et vous souhaitez être plus entouré des vôtres que des cases blanches qui sont présentes, car elles sont différentes et opposées. Chacun procédant de la sorte, après un bref temps d’adaptation, vous remarquerez que le damier se réorganisera intégralement, plaçant toutes les cases noires d’un côté, toutes les blanches de l’autre.
C’est cela l’over-shooting: la conséquence sociale de cette préférence pour la ressemblance entraine un dépassement de l’objectif qui mène à la radicalisation des positions. Dans cette mesure, vous pourriez être victime d’un conflit de réseau, et de l’apparition d’un certain clanisme.
Mais la nature psychique étant bien faite, il est parier que rapidement vous devriez vous assouplir et revenir à la position initiale. Vous n’aurez pourtant pas appris la leçon de l’histoire, puisque vous aurez fini par vous définir par rapport aux autres, non par rapport à vos convictions et au monde auquel vous aspirez. Votre lutte s’achève ici.
RODINSCOT