Pour la sortie de American Pie 4 qui , vous vous y attendiez, est loin d’être un chef-d’œuvre du septième art, j’ai préféré me pencher sur le point fort de la série, c’est à dire ses personnages. Après tout, si la saga n’est pas un bijou de mise en scène et d’écriture, elle est tout de même parvenue à créer cinq personnages masculins aussi différent qu’attachants.
Hollywood fait bien les choses. Pour American Pie, les scénaristes se sont surement dit : Bon, on vise le public masculin et on veut que n’importe quel type puisse s’identifier à au moins un personnage. Plutôt que de se concentrer sur un unique héros, on créer un groupe. Et ça marche, les cinq types n’ont quasiment rien en commun et gageons qu’il serait difficile de rencontrer une bande d’amis aussi surréalistes dans le monde réel.
Mais rassurez vous, nous sommes à Hollywood, l’usine à fantasme où rien n’est impossible, du moins sur la pellicule. Alors voici cinq portraits qui j’en suis sûr ravivera des souvenirs à tous ceux qui ont grandis avec ce teen movie crétin mais culte du début des années 2000.
Jim : loser au grand cœur.
C’est le type moyen. Et oui il en faut toujours un dans un groupe. Jim, en plus d’être le héros, est le centre de gravité de la bande. A la fois complètement loser mai rempli de bonnes intentions. Résultat, il se retrouve toujours dans des situations géniales qu’il ne peut s’empêcher de pourrir.Rappelez-vous la séquence de la webcam dans le premier épisode. Jim parvient à faire venir chez lui la superbe Nadia, étudiante européenne en visite au pays des burgers. Mieux, en moins de dix minutes elle est déjà nue et prête à l’action. Vous connaissez la suite…Même si la fin du film lui donne toujours raison, Jim est tout de même un sacrée loser, mais il a du cœur.
Kevin : le mec clean.
Kevin m’a toujours un peu énervé dans la saga. Le mec conseil à ses potes de se dépuceler avant la fin de l’année mais le petit malin a déjà trouvé le cliché de la petite copine parfaite pour passer à l’action. Il a l’art de se créer lui même des problèmes là ou il n’y en a pas. Heureusement pour lui, il apprendra l’art du cunnilingus dans un vieux grimoire de la bibliothèque.
Finch : Élégance de la loose
Son prénom est Paul mais tout le monde l’appelle Finch, sauf peut être Stiffler qui préfère le doux surnom de Shitbreak, « pose caca » pour les inconditionnels de la VF. Finch est le freak de la bande, mais pas n’importe lequel. Pas de dégaine de binoclard boutonneux mais une verve d’intello irrésistible. Finch est le type qui boit du moka, pas du café, qui préfère jouer au golf devant le lycée pour séduire et surtout celui qui, de tous ses camarades, passera la meilleure soirée de fin d’année : whisky, billard et maman de Stiffler au menu ! La classe pour un marginal de son rang. Il est à coup sûr l’un des plus attachant de la bande, pouilleux mais classe quand même.
Oz : le beau gosse niais
Là encore, on se demande comment un type comme Oz se retrouve à trainer avec des mecs comme Jim ou Finch. Le type est l’archétype même du beau gosse sportif, il devrait passer son temps avec les gros bras sans cervelles du campus; Mais non. Oz est un jeune homme sensible et romantique. Ne rigolez pas, sa position est finalement la plus dur à tenir. Être romantique et naïve dans les années 2000 est un acte de bravoure.
Stifler : L’éternel gamin
J’ai gardé le meilleur pour la fin. Le personnage culte de American Pie est et restera Stifler. En interprétant ce personnage, Sean William Scott ajoutait la touche final à son C.V. Spécialisé dans le rôle du grand enfant immature pour ne pas dire complètement attardé (on pense à Dude where’s my car ou Road Trip) l’acteur à séduit la planète entière avec le personnage de Stifler, adolescent régressif touché de plein fouet par le syndrome Peter Pan, qui offre à la saga ses plus grand moments. C’est lui aussi qui sauve le quatrième épisode sortie cette semaine sur les écrans. Il est le seul à ne pas avoir changé. Il vit le teen movie jusqu’au bout, à coup de vomis sur les bibelots de maman, de coups d’un soir et de grosse blagues grasses. Et pour avoir su rester jeune à notre place, on lui dit merci.
J’en vois déjà beaucoup qui diront qu’il ne se reconnaissent pas dans ces profils types, en revanche, il y a forte à parier que cela vous rappelle deux ou trois vieilles connaissances du lycée. J’en était sur ! Le beauf, c’est toujours l’autre ! Et pour les filles qui doivent se sentir un peu exclues de la discussion, promis je ferai la même chose avec Lolita malgré moi !
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