Pensées ouvertes à tous les militants, adhérents et sympathisants
À la suite de ces élections municipales et de cette belle campagne permettez-moi de vous dire ces quelques mots :
Tout d’abord je voudrais remercier Philippe, car sacrifice tu as fait. A travers toi nous nous sommes trouvé un guide, un précurseur, un visionnaire, tu as su poser la première pierre de la force tranquille dans cette cité antique qui est nôtre, tu nous as montré et éclairé le chemin de la nouvelle frontière qui s’esquisse au loin.
Aussi, je dirais qu’en temps d’élection, il ne faut pas se tromper d’ennemi, en restant de l’autre coté du Mississippi, attendant de savoir comment on s’organisera en interne une fois sur place. De même, je regrette sincèrement que certains se soient trompé en restant de l’autre coté du Rubicon. Il ne s’agit pas non plus de s’engager que si on connaît sa place. La présence des bisons locaux impose l’action pour le bien commun.
Pour demain, ne nous trompons pas, nous devrons encore reconstruire notre espace politique, celui-ci devra d’abord s’agrandir par l’accueil de sociaux démocrates, de radicaux, de libéraux sociaux, et d’écologistes citoyens ou modérés. Au-delà de nos différences, nous ne pouvons faire l’économie de l’écoute réciproque. Nous ne pouvons faire de sectarisme, d’hyper centrisme, notre vision n’en serait qu’atrophiée.
Préparons donc, dès aujourd’hui l’avenir, en nous infiltrant dans le microcosme nîmois, au travers des comités de quartier, des rencontres culturelles, des associations, de la vie locale. Chacun apportons notre pierre à l’édifice. Il ne s’agit pas de rester sur Terminus afin de rédiger une encyclopédie du bien pensant politique en attendant que l’hyper pouvoir explose de lui-même, car les marchands gouvernent déjà, l’ère de l’apologie des biens et du paraître a pris le dessus depuis bien longtemps. Alors, mes amis, il nous appartient dorénavant d’affirmer haut et fort celle du être bien ; en labourant la terre de nos quartiers, de nos cantons pour récolter les fruits de ce travail de tous les jours dès les prochaines échéances.
Aussi pour ce faire, ne reproduisons pas les clans, ni les tribunaux révolutionnaires, nous nous devons d’être tolérants. Quelles que soient nos racines politiques car être démocrate c’est accepter des valeurs communes mais aussi la diversité. Être démocrate c’est accepter l’erreur car être démocrate c’est être humaniste. Aussi si le dialogue et l’écoute sont impératives, elles ne peuvent être caution d’un combat entre idéal et pragmatisme, ni ouvrir le droit d’inventaire.
L’essentiel doit demeurer :
- celui de s’ouvrir sur les concitoyens, aux associations, et aux autres démocrates.
- celui de construire en ordre
C’est un impératif car à défaut nous risquons de nous centrifuger et de ne rester qu’idéal.
Alors dialoguons mais n’oublions pas de vue notre objectif : construire ce nouvel espace politique au-delà des frontières connues.
En guise de conclusion j’aimerais mettre en lumière, celui qui fut pour moi un exemple lors de cette campagne par son engagement, son abnégation, sa pugnacité, son sacrifice silencieux, son désintéressement personnel. Je veux parler non pas de toi, Philippe, car tu n’as pas besoin de mon apologie pour être en lumière mais de Daniel, car à travers lui nous avons vu l’exemple à suivre du parfait militant, et à travers lui nous pourrons reconnaître tous ceux pour qui le devoir est accompli.
Alors merci Daniel
Merci Joëlle de m’avoir appris ce qu’est le terrain.
Merci Philippe de nous ouvrir la voie.
Merci à tous d’Être bien ensemble.
Guillaume CASTILLE