“Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Français”

J’ai aimé le dernier discours exemplaire de Nicolas Sarkozy à la Mutualité ce soir, qui a reconnu et assumé sa défaite tout en souhaitant bonne chance au septième président de la République Française, François Hollande, et à la France entière rassemblée. Même dans la défaite, il n’a prononcé aucun mot de haine envers ceux qui n’ont eu cesse de vomir des calomnies et insultes sur lui pendant les cinq années de son mandat, dès le soir même de son élection. J’ai défendu sa candidature tout au long de la campagne présidentielle, non pas parce qu’il était le candidat de l’UMP, mais pour son exceptionnalité. Si aujourd’hui place de la Bastille ou rue de Solferino, ou à Tulle, son nom est hué, tout passe, et un jour viendra où on lui sera officiellement reconnaissant de ce qu’il a fait.

Force est de reconnaître que mes prévisions ne se sont pas avérées justes, sans doute à cause des deux millions de bulletins blancs qui ont modifié les résultats escomptés lors de ce dernier tour. Mais c’est ainsi, nous sommes en démocratie, nous devons reconnaître la voix émancipée de la population française qui a choisi l’alternance.

Au fenua, bien que François Hollande soit devenu président, Oscar Kam Sing Manutahi Temaru, ce petit président local illégitime qui avait au nom du Tavini reconduit à tort le partenariat avec le PS en 2011, vient de recevoir un camouflet cinglant de la population polynésienne, dont il ne se remettra pas, en votant à plus de 52 % pour Sarkozy. Les Polynésiens ont une nouvelle fois redit non à l’indépendance du fenua, en tout cas pas avec ce vieil indépendantiste haineux, qui devrait démissionner de tout mandat politique. Mais il n’en a pas l’envie, ni la volonté et surtout il n’a pas cette grandeur d’âme des grands personnages d’état qu’il ne sera jamais.

Aujourd’hui la gauche a tous les pouvoirs : la présidence de la République, le Sénat, les régions, aura-t-elle l’autre parlement ?

Les législatives vont s’avérer ardues pour tous, et en Polynésie Française nous aurons besoin de candidats ayant une réelle compétence, une véritable force et intégrité à toute épreuve pour représenter sa population en juin à l’Assemblée nationale. Ce sera notre plus grand défi, car parmi les candidats déclarés à ce jour, peu ont ces qualités nécessaires à un bon député.

Je veux finir ce billet en remerciant encore une fois Nicolas Sarkozy pour son immense sens du devoir et pour avoir tenu le cap de la France pendant les crises sans précédent que notre pays a dû affronter.

Je veux souhaiter bonne chance à notre France, et à François Hollande notre nouveau président, qui devra démontrer maintenant qu’il mérite la confiance du peuple français.

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