Veep // Saison 1. Episode 3. Catherine.
Que l'on se le dise d'ambler je n'étais pas fan de Old Christine, la précédente sitcom de Julia Louis Dreyfuss. Même si je suis forcé de reconnaitre le talent de l'actrice dans cette série, elle
ne vaut pas Amy Poehler encore une fois, qui a la comédie politique dans l'âme. Selina se retrouve à ignorer sa fille dans ce nouvel épisode de Veep. Le truc c'est qu'elle néglige complètement sa
famille et qu'elle s'en sert uniquement quand elle en a besoin (notamment pour une photo). J'ai adoré une scène de cet épisode, celle où Selina se retrouve à dire que tout ne tourne pas autour
d'elle alors qu'elle est entrain de parler à sa fille dans une pièce remplie de poster et autres à son effigie. L'ironie de cette scène tente aussi de démontrer l'égo surdimensionné des
politiciens et ce n'est pas de refus. Bien au contraire, Veep arrive à être une très jolie critique acerbe du pouvoir politique quand elle le veut bien. Pour ce qui est de la fille de Selina,
j'ai assez bien aimé son intervention.
Le seul souci de ce personnage c'est qu'il accumule les clichés petit à petit de la fille rebelle qui en a marre que sa mère ne s'occupe pas d'elle et qu'elle préfère son image au reste. C'est
une réaction logique vis à vis de ce qui se déroule dans l'épisode, mais j'ai trouvé que c'était grossièrement écrit. Et voilà que les grosses ficelles de Veep refond leur apparition. Toute la
partie à la réception aurait pu être plus libre, plus fun, mais ce n'est le cas. J'ai cette sale impression que l'on retient la série de dire des choses par moment. Alors qu'elle est libre.
Catherine apparait un peu comme un catalyseur dans cet épisode, même si le résultat obtenu n'est pas assez satisfaisant. Petit à petit cet épisode tente aussi de nous raconter une histoire
politique. En effet, Selina doit toujours avoir à faire aux fameux "clean jobs". Cette partie de la série commence un peu trop à trainer. On a déjà développé ça dans le premier épisode.
Note : 5.5/10. En bref, des idées pas toujours très bien exploitées.