Je paraphrase le titre de l’édito de Christine Bourne sur Tahiti Today de dimanche. Tous les observateurs craignaient l’abstention qui a été supérieure à celle de 2007, et très importante en Polynésie Française. Mais aucun n’avait anticipé la progression des votes blancs par rapport au premier tour du 22 avril, ceux-ci ont été multipliés par trois :
« de 701.190 le 22 avril (1,92% du nombre des votants) à 2.147.173 le 6 mai (5,80%). En valeur absolue, la barre du million de votes blancs et nuls supplémentaires en quinze jours, qui avait été dépassée de justesse en 1969, 1995 et 2007, est explosée. »
Ce qui fait dire à certains médias que François Hollande a été élu avec 48,6%… Pire que l’abstention aura été le vote blanc.
Car ce ne sont pas les votes rouges de Mélenchon, les bleus de Marine, ou les gris de Bayrou qui auront fait chuté Nicolas Sarkozy, et ainsi stoppé le profond changement inéluctable de la France et son adaptation nécessaire au 21e siècle, mais les votes blancs !
Ces électeurs « ni-ni», ont par leurs votes faussé quelque part le résultat du 2e tour de cette présidentielle qui devait donner la victoire au président sortant sur le fil du rasoir, et non permettre à Hollande de gagner par une victoire molle.
Mais si on ne peut revenir sur ce qui a été voté, il faudra en tenir compte pour les prochaines législatives, surtout en Polynésie, en admettant peut-être que l’abstention en moins pire que ce putain de (vote) blanc !
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