Le projet Sem-Rev (Site d’Expérimentation en Mer de Récupération de l’Energie des Vagues), situé au large des côtes de Loire-Atlantique, est le premier site en France à se concentrer sur l’étude et les tests en matière d’énergies marines. Eolien offshore, éolien flottant, hydrolien, houlométrie, Sem-Rev doit permettre de développer le savoir-faire hexagonal dans toutes les énergies renouvelables de la mer.
Ce projet, d’un montant total de 14 millions, a été initié en 2006 et devrait être opérationnel à partir du 9 mai prochain, avec le raccordement du site à la terre ferme par France Telecom. Le groupe de communication a en effet envoyé sur place le « René Descartes », un navire cablier qui doit permettre de poser les 24 kilomètres de cables sous-marins indispensables pour raccorder le Sem-Rev au réseau national d’électricité.
Le Sem-Rev est installé sur un espace maritime de 20km² et a pour mission d’effectuer des recherches et de développer des modes de production compétitif et innovant en matière d’énergies marines. Le projet pourra mener jusqu’à quatre expérimentations de front. »Les techniques sont encore assez méconnues. Et le coût serait vite prohibitif pour un industriel qui devrait mener ses propres recherches », a expliqué Bertrand Alessandrini, chef du projet Sem-Rev à l’Ecole Centrale de Nantes, qui gère le dossier.
Le Sem-Rev devrait s’appuyer sur deux partenariats industriels afin de rentabiliser à terme les recherches : l’un portant sur l’énergie houlomotrice avec la société SBM Offshore, et l’autre sur l’éolien flottant avec la DCNS, le CNRS et la société Nass & Wind.