Le 20 avril dernier, l’agence QMI publiait dans le Journal de Montréal un article soulignant que le restaurant McDonald de Sept-Îles devait faire immigrer des anglophones provenant des Philippines pour trouver du personnel.
Les hauts salaires des mines laissent peu d’habitants de Sept-Îles pour travailler au McDonald du coin! Je peux comprendre. Ce que je ne comprends pas c’est que lorsqu’on cherche du personnel pour faire le service à des francophones on ne cherche pas à faire immigrer des francophones!
Autre point que je ne comprends pas. Si les gens de Sept-Îles sont tous occupés à travailler dans les mines, pourquoi ne pas offrir les emplois aux francophones des autres régions du Québec?
Qui doit payer pour être servi en français?
Autre question qui me turlupine: dans l’Ouest du pays, la forte pression sur les salaires à cause des emplois dans le secteur du pétrole forcent les restaurants à offrir des salaires de beaucoup supérieurs au salaire minimum. Pourquoi le McDonald ne s’adapte-il pas à l’offre et la demande et n’augmente-il pas ses salaires comme ils l’ont fait dans l’Ouest du pays?
C’est vrai qu’en augmentant les salaires pour le restaurant McDonald de Sept-Îles, une entreprise privée, soit le propriétaire du McDonald de Sept-Îles, soit la pauvre entreprise que représente McDonald devrait couper dans ses profits.
Autre solution, si on doit augmenter les salaires chez McDonald de Sept-Îles parce que les salaires sont très hauts dans le secteur minier, qu’on vende les Big macs un peu plus cher pour compenser les augmentations de salaire au personnel.
Et si le bureau chef de McDonald, possiblement situé près d’un paradis fiscal, souligne qu’ils ont une politique d’avoir le même prix d’un restaurant à l’autre à travers le Québec, c’est parfait! Que McDonald paye pour leur politique de prix et que McDo compense le propriétaire de Sept-Îles.