genre: comédie
année: 2007
durée: 1h30
l'histoire: A la fin du XIXème siècle, la sinistre auberge du Croûteux est tenue par Martin et Rose, un couple qui fait régulièrement assassiner par Violet, leur fils adoptif, sourd et muet, les voyageurs solitaires. Un soir, le père Carnus et sa petite troupe débarquent dans l'auberge démoniaque.
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, L'Auberge Rouge, réalisé par Gérard Krawczyk en 2007, est le remake d'un film éponyme de Claude Autant-Lara, sorti en 1951.
Au niveau du casting, cette nouvelle version réunit Christian Clavier, Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Jean-Baptiste Maunier, Sylvie Joly, Anne Girouard, Urbain Cancelier, François-Xavier Demaison et Laurent Gamelon.
La première version réalisée par Claude Autant-Lara se tournait davantage vers le registre du fantastique et de l'épouvante, là où le remake vient plutôt renifler du côté de la comédie. Visiblement, Gérard Krawczyk compte sur la tendance du moment, à savoir réunir quelques visages bien connus de la comédie pour assurer le spectacle.
Seul problème, et pas des moindres, les acteurs sont totalement laissés en roue libre et cabotinent dans ce remake fort médiocre.
Par respect pour le cinéma, on évitera de comparer cette première version à son modèle. L'Auberge Rouge version 2007 a également la mauvaise idée de réunir à nouveau Gérard Jugnot et le gosse des Choristes, donc, Jean-Baptiste Maunier.
Rassurez-vous, le môme insupportable ne chante pas. C'est déjà ça de pris ! Toutefois, le célèbre duo est loin de faire des étincelles.
Qu'à cela ne tienne, les autres interprètes ne font pas beaucoup mieux. En résumé, aucun acteur ne parvient à se distinguer dans cette production foireuse.
A se demander ce que Gérard Krawczyk a retenu de la première version. Il faudra donc supporter un Gérard Jugnot en train de couiner, Josiane Balasko et Christian Clavier dans leurs ripailleries habituelles et un Jean-Baptiste Maunier en plein improvisation. Je vous laisse imaginer deux secondes la catastrophe !
Seul souci, le film s'étale tout de même sur une durée d'une heure et demie de bobine et se révèle insupportable de la première à la dernière minute.
Ne parlons même pas des gags, censés faire rire, qui loupent totalement leur cible. Par chance, L'Auberge Rouge n'a pas marché au cinéma.
Normalement, personne ne devrait avoir la mauvaise idée de signer une suite. Ouf, c'est déjà ça de gagner !
Note: pas envie de noter ça