Ainsi meurt la République… mais ainsi nait le Sarkozisme

Ce 6 Mai 2012, François Hollande vient d’être élu Président de la République et succède donc à Nicolas Sarkozy. Il s’agit d’un vote démocratique, et je le reconnais comme tel. Cependant, bien loin de me réconforter, j’ai l’impression ce soir de voir mourir la République. Pourquoi des mots aussi forts ? Tout simplement parce que l’attitude, et le programme de François Hollande me paraissent dangereux, dangereux pour la France, pour son image, pour les Français, tous les Français…

Si la gauche devait remporter les prochaines élections législatives, elle concentrerait tous les pouvoirs : mairies, départements, régions, sénat, présidence, assemblée nationale… Lorsque l’on parle de gauche, on ne parle pas de cette gauche moderne que représentent certains “roccardiens”, mais belle et bien de cette gauche rouge, plus proche du PCF que du socialisme libéral : cette gauche dont le programme semble avoir plus de 30 ans d’age, totalement inadaptée à notre monde moderne, cette gauche pour qui pourtant une majorité des Français vient de voter, peut être même sans le savoir pour certains d’entre eux, cette élection ayant été transformée en referendum contre Nicolas Sarkozy.

Pas besoin de sortir de Polytechnique pour savoir ce qu’il va se passer si François Hollande applique son programme, il suffira de regarder les taux d’emprunt de la France sur les marchés financiers pour savoir ce qui nous attends : le chômage, la misère, la faillite… De tristes et sombres années.

Je pense qu’il y aura un avant et un après Sarkozy, tout comme il y a eu un avant et un après Général De Gaulle : Nicolas Sarkozy est un visionnaire, un passionné, le premier homme politique à avoir réussi le pari de faire de la politique autrement, à exercer le pouvoir non pas pour le pouvoir, mais pour pouvoir faire des choses, à avoir réussi à conduire plusieurs réformes majeures pour le pays, à avoir réussi à protéger la France de la Faillite.

Nicolas Sarkozy a certes perdu les élections, mais il vient aussi de marquer l’histoire à tout jamais : le Sarkozisme vient de naître, on l’entends partout : ces idées nouvelles qui émergent chez ces jeunes qui s’intéressent à nouveau à la politique… autrement, ces nouveaux courants de pensée progressistes et réformateurs…

Une nouvelle idéologie, une nouvelle manière d’appréhender l’avenir et la politique vient de naître et cela ne fait que commencer. Nicolas Sarkozy, ses idées, sa vision, appartiennent désormais au peuple, et il nous appartient maintenant à tous de mener cette nouvelle politique, tout en haut, jusqu’à la victoire !

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Christophe Casalegno
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