dimanche 6 mai : DEFAITE DE LA DROITE
Publié le 06 mai 2012 par Lnyoyo
C’est terminé. Sans surprise, François Hollande est le nouveau Président de la République Française après avoir mené une campagne où il est resté favori de bout en bout. Ce soir, je
reste chez moi à Algrange. Dans cette ville de Moselle de 6300 habitants, bastion communiste comme il n’en existe nulle part ailleurs, le candidat socialiste a fait plus de 55% des voix. Ce score
n’est pas un tsunami socialiste comme on aurait pu l’imaginer. Il laisse augurer une campagne législative ouverte. Oui ! Nous allons retourner aux urnes dans quelques semaines afin d’élire
nos députés et en Moselle, les 9 circonscriptions auront du mal à « faire le plein » à gauche. « Bonne chance François Hollande » s’est exprimé l’ancien Président peu après
20h ce soir. Les socialistes ont tellement critiqué l’action de Nicolas Sarkozy et du gouvernement pendant 5 ans, que j’attends de voir s’ils seront capables de faire mieux ? Chacun d’entre
nous fera le bilan en 2017 et jugera de la situation de la France après 5 années de socialisme.
Pourrons-nous financer 60000 fonctionnaires de plus ? Comment dynamiser nos industries si nous taxons
davantage les capitaux ? Pourrons-nous garder notre place en Europe si nous revenons sur le traité ? Allons-nous garder notre indépendance énergétique si nous fermons nos centrales
nucléaires ? Je ne suis pas un professionnel de la politique, mais mon analyse est simple : il y a eu tellement d’anti-sarkosysme ces dernières années, tellement de rejet du personnage,
tellement de polémiques et d’attaques personnelles, que ce soir nous n’assistons pas à la victoire de François Hollande, mais à la défaite de Nicolas Sarkozy. Ayant de nombreuses occasions
d’ouvrir des débats lors de réunions amicales, sans se prendre au sérieux, je n’ai jamais senti un réel engouement pour Hollande. Peu sont également ceux qui désapprouvent totalement les mesures
prises ces 5 dernières années. Personne n’est idiot, et chacun sait que la situation n’est pas propre à la France mais généralisée à tous les pays développés : les
réformes étaient nécessaires. Nicolas Sarkozy redevient un Français parmi les Français. Je lui tire mon chapeau.