David Lynch

1946

” J’aime pénétrer dans une salle obscure et me sentir perdu dans les ténèbres. Pour moi, c’est cela le cinéma, et je souhaite que les autres connaissent le même plaisir lorsqu’ils vont voir mes films “ David Lynch.
C’est ce que j’ai ressentit lorsque j’ai vu pour la première fois au cinéma Eraserhead (mettant en scène une mère accouchant d’un bébé monstrueux à la tête de mouton dépecé ).

Dans cette époque, où le mot culte est employé à toutes les sauces pour des films de seconde zone voire des navets, David Lynch est-il un maître du cinéma ? En tout cas c’est un réalisateur majeur du 7ème art. Réalisateur, auteur, peintre, illustrateur de BD ; on ne peut pas rester insensible à son oeuvre mêlant l’étrange, le bizarre, le malaise ou la poésie. Nous emportant dans ses univers contrastés, colorés (Blue Velvet le bleu, Sailor et Lula et Twin Peaks le rouge, Lost Hightway le jaune) et du Noir et Blanc (Eraserhead, Elephant Man). Oui, David Lynch est un maître.

Son oeuvre cinématographique (extrait) :
1976 : Eraserhead
1980 : Elephant man
1983 : Dune
1986 : Blue velvet
1989 : Wild at heart (Sailor et Lula)
1990 : Industrial symphony : the dream of the broken hearted
1991 : Twin Peaks : Fire walk with me
1995 : Lost highway
1998 : The Straight story (Une histoire vraie)
2000 : Mulholland drive
2006 : Inland empire

Sa peinture : “Quand je peins, je pense toujours à un canard.” David Lynch.