Source : Sud-Ouest 06/05/2012
perigueux La journée phare du festival Expoésie a été succès. Des poèmes ont été dits par les artistes, entourés des vieilles pierres du centre historique de la ville
Des poètes – Inna maaImura, Albane Gellé et Nicolas Richard – ont dit leurs poèmes dans des cours et bâtiments qui ne sont d’habitude pas ouverts au public. (Photo A. LOth)
«La poésie est bien vivante ! » Les participants à Expoésie hier ont pu vérifier la véracité de cette phrase d’Hervé Brunaux, le directeur du festival. C’est en présence de trois poètes que s’est déroulée la visite des lieux secrets de Périgueux, guidée par Martine Balou du service patrimoine de la ville de Périgueux.
Après une première étape dans la cour intérieure au sous-sol du musée militaire de la rue des Farges, les visites se sont poursuivies dans la cour d’une des plus vieilles maisons de Périgueux, à quelques mètres de la Tour Mataguerre. Les près de 70 participants ont ensuite découvert les intérieurs de deux bâtisses de la rue du Plantier. Ces visites étaient accompagnées de lectures de poésies par les auteurs eux-mêmes. Cette année, Inna MaaImura, Albane Gellé et Nicolas Richard en étaient les invités. « Cela devient vraiment un temps fort du festival. Les gens apprécient et sont nombreux au rendez-vous » constatait hier Hervé Brunaux, ravi.
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Le dessinateur Luz invité
Place Saint-Louis, les animations se sont succédées toute la journée. Les promeneurs ont pu notamment remarquer la construction tout au long de la journée d’un ensemble composé uniquement de branchages en équilibre. Cette « construction interactive » était signée Jean-Marc Pomier.
Juste à côté, le salon des revues et des éditeurs de la création a attiré les festivaliers. Alors que Jean-Marie Champion, le directeur du Paradis, faisait partager ses coups de cœurs musicaux, Luz, le dessinateur de Charlie-Hebdo, a fait des dédicaces. Connu pour ses caricatures, il était invité en sa qualité de DJ. Il a clôturé la journée par un set au bar l’Écume des jours, hier soir. « J’ai commencé il y a une dizaine d’années, quand la musique électro s’est développée dans les bars à Paris. N’importe qui s’est mis à faire DJ. Alors pourquoi pas moi ? Le meilleur moyen d’être dans un endroit bien avec de la bonne musique, c’est de la passer soi-même ! » s’amuse-t-il. Hier, il a encore savouré son statut : « tu mets les disques que tu veux et en plus ont te paye à boire ! »
Le festival Exposésie continue jusqu’au 12 mai avec des expositions de Joël Bastard, Serge Pey et Chiara Mulas. Rendez-vous samedi prochain pour une dernière soirée en partenariat avec le festival du Proche-Orient.
Le programme sur www.ferocemarquise.org
Des poètes – Inna maaImura, Albane Gellé et Nicolas Richard – ont dit leurs poèmes dans des cours et bâtiments qui ne sont d’habitude pas ouverts au public. (Photo A. LOth)
«La poésie est bien vivante ! » Les participants à Expoésie hier ont pu vérifier la véracité de cette phrase d’Hervé Brunaux, le directeur du festival. C’est en présence de trois poètes que s’est déroulée la visite des lieux secrets de Périgueux, guidée par Martine Balou du service patrimoine de la ville de Périgueux.
Après une première étape dans la cour intérieure au sous-sol du musée militaire de la rue des Farges, les visites se sont poursuivies dans la cour d’une des plus vieilles maisons de Périgueux, à quelques mètres de la Tour Mataguerre. Les près de 70 participants ont ensuite découvert les intérieurs de deux bâtisses de la rue du Plantier. Ces visites étaient accompagnées de lectures de poésies par les auteurs eux-mêmes. Cette année, Inna MaaImura, Albane Gellé et Nicolas Richard en étaient les invités. « Cela devient vraiment un temps fort du festival. Les gens apprécient et sont nombreux au rendez-vous » constatait hier Hervé Brunaux, ravi.
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Le dessinateur Luz invité
Place Saint-Louis, les animations se sont succédées toute la journée. Les promeneurs ont pu notamment remarquer la construction tout au long de la journée d’un ensemble composé uniquement de branchages en équilibre. Cette « construction interactive » était signée Jean-Marc Pomier.
Juste à côté, le salon des revues et des éditeurs de la création a attiré les festivaliers. Alors que Jean-Marie Champion, le directeur du Paradis, faisait partager ses coups de cœurs musicaux, Luz, le dessinateur de Charlie-Hebdo, a fait des dédicaces. Connu pour ses caricatures, il était invité en sa qualité de DJ. Il a clôturé la journée par un set au bar l’Écume des jours, hier soir. « J’ai commencé il y a une dizaine d’années, quand la musique électro s’est développée dans les bars à Paris. N’importe qui s’est mis à faire DJ. Alors pourquoi pas moi ? Le meilleur moyen d’être dans un endroit bien avec de la bonne musique, c’est de la passer soi-même ! » s’amuse-t-il. Hier, il a encore savouré son statut : « tu mets les disques que tu veux et en plus ont te paye à boire ! »
Le festival Exposésie continue jusqu’au 12 mai avec des expositions de Joël Bastard, Serge Pey et Chiara Mulas. Rendez-vous samedi prochain pour une dernière soirée en partenariat avec le festival du Proche-Orient.
Le programme sur www.ferocemarquise.org