(((echo))) LE JARDIN SINGULIER
du 23 juin 2012 au 24 juin 2012 Couëron
Les 23 et 24 juin prochains, (((echo))) Le Jardin Singulier revient pour sa 3e édition dans ce lieu magnifique qu’est la Maison Audubon à Couëron. Cette année, (((echo))) proposera une nouvvelle fois des propositions artistiques intimistes dans ce cadre verdoyant. Tranquillité, ambiance bucolique et familiale, curiosité artistique et convivialité seront au rendez-vous.
Little Toys.
Little Toys est une
installation sonore réalisée par des élèves des lycées professionnels de Saint-Nazaire et de Couëron sous la direction de Basile Robert. Athénor a initié un projet autour de l’utilisation
de savoir-faire technologiques dans un processus de création artistique, en lien avec l’esxposition des machines sonores de Magik Toys de Basile Robert, accueillie en 2007 à Nantes et
saint-Nazaire. Pendant 3 ans, Basile Robert, concepteur d’installations de machines sonores, accompagne les élèves et les enseignants en électrotechnique et en arts appliqués des lycées
professionnels dans la réalisation d’une exposition à partir d’objets de récupération et de contacteurs commandés par informatiques. Ce travail aboutit à l’installation Little Toys.
Ekko
Ekko ptropose une musique fraîche
et exigeante, une vibration sensible où chaque instrument pose dans sa plus grande nudité.
Assumant un parti-pris résolument mélodique et intimiste, le duo nantais Jérémie Ramsak et david Morand, echjappé
d’Electrod, mêle compositions et morceaux de Radiohead, Bill Frisell ou Mal Waldron réarrangés. Ils s’inventent un folklore pour un voyage immobile vers une musique généreuse et sans
artifice.
Monologue sans titre par la Compagnie Grosse
Théâtre
Du foyer de jeunes travailleurs où il a posé son sac, Matthew, un homme de la quarantaine, écrit à son père. Il a décidé de faire sa vie. Tourner la page d’un lourd
passé. Ce qui signifie pour lui comme pour la plupart des gens de trouver un travail, un appartememnt et tomber amoureux. Cett nouvelle vie ne sera pas celle qu’il avait envisagée. Matthew la
décline, dans une succession de lettres, qu’il n’adresse bientôt plus à son père, et d’aveux bouleversants laissant clairememnt penser qu’il s’agit d’une déposition. Il évoque le boulot, puis
le manque de boulot, les stages de formation qui forment à chercher du boulot, l’isolement parce que pas de boulot égale pas d’argent et cette femme avec qui les choses se sont mal
passées.
Mais dans ce Monologue sans titre, la tragédie va bien au-delà du drame social et sentimental. Lé véritable échec de
Matthew, c’est de finir par croire à la fatalité.
Sois patient car le loup
Une création
théâtrale de la scène nationale de Montbéliard d’après des poèmes de Malcolm Lowry. Dans l’un de ses premiers récits autobiographiques (Le Sentier de la Source), c’est en musicien que Malcolm
Lowry s’est lui-même représenté. Il ne quittait guère son ukulélé. Il s’en accompagnait pour chanter toutes sortes de chansons improvisées, parfois absurdes et drôles, parfois plus graves, et
ironiques. Il était aussi fier de quelques airs qu’il composa dans sa jeunesse, que de son œuvre romanesque. Des chansons de marins, de voyage au long cours, de cœur et de grand large, de pluie
et de vent.
Les poésies soufflées par la Compagnie
Quidam
Animation empreinte de poésie et de romantisme, cette proposition théâtrale se veut ludique. Chacun a un poète en soi. Il suffit juste de savoir écouter son cœur.
Tournesol et Coquelicot apportent dans leur « landeau à poèmes » des textes courts d’auteurs tels que Jacques Prévert, Paul Eluard, René de Obaldia, Fernando Pessoa, Arthur Rimbaud…
Elles les soufflent à vos oreilles par de drôles de tuyaux. Vous souriez, vous êtes émus, surpris… Ce petit moment de poésie, vous l’emmenez avec vous pour la journée, la semaine, ou plus
longtemps encore.
Toma Gouband
« En solo, j’utilise
les sonorités des cailloux récoltés là et là et tente de jouer un tissu de rythmes entrecroisés, multivitesses, chants indépendants avec, en trame fertilisante vers des naissances de formes,
les nombres et leurs relations disposés circulairememnt. Le cercle est multisens et, selon le point de vue ainsi que les points d’interactions extérieurs-intérieurs, devient ligne, triangle,
carré, étoile, visage. Les nombres, en tant que symboles de quantités et proportions de périodes-vitesses superposées sont une inspiration forte, une aspiration à jouer, à trouver l’énergie
sous-levante, la continuité, la transe », Toma Gouband
Duo Pedro Soler – Gaspard Claus
Guitare flamenca et violoncelle. Entre le flamenco du fond des temps de Pedro soler, qui ne se plie pas aux normes
d’aujourd’hui, et le violoncelle d’avant-garde de Gaspar Claus, qui explore tous les sons et les univers musicaux qui passent à sa portée, émerge un cri, une explosion de douleur, de joie ou de
sérénité, jamais une simple musique de divertissement. La rencontre en musique du père et du fils nous plonge dans un monde sonore et poétique où la rigueur de Pedro Soler ne bride en rien les
vertigineuses explorations de Gaspard Claus. Le terrain de jeu est le paysage très varié des divers styles flamencos. Le point d’équilibre est aux croisées des silences, des formes épurées, là
où les temps fusionnent, où par exempl les Vénus préhistoriques rencontrent les sculptures contemporaines, intemporelles de Brancusi et de Henry Moore. La séduction formelle a peu de place dans
ce concert où l’écoute mutuelle et l’improvisation priment, où repirent le plaisir du dialogue, la surprise, une connivence où le défi n’exclut ni la tendresse ni la jubilation.
Duo Fred Frith & Edward
Perraud
« Depuis longtemps je souhaitais inviter Fred Frith pour jouer en duo, comme ça sans vraiment rien se dire, mais être ensemble sur scène, s’écouter et se laisser
aller. Avec derrière nous toutes nos expériences de musiques, de créations, d’écoute… Voir ce qui pourrait sortir de cette rencontre ! Quelle sorte de musique allons-nous faire. ?
Rock, free, musique improvisée, bruitiste, mélodique, décalée, ou bien tout ça à la fois ? C’est l’inconnu bien sûr, mais ce que j’aime par-dessus tout chez ce musicien, c’est
l’éclectisme, la profondeur et l’exigence absolue dont il a toujours fait preuve. Le rituel si fort d’être sur scène, de donner puis de prendre pour mieux offrir. », Edward Perraud.