" Le sort en est jeté ", paroles fameuses attribuées à César se préparant à franchir le Rubicon, parce qu'une loi ordonnait à tout général entrant en Italie par le nord de licencier ses troupes avant de passer ce fleuve. Depuis cette phrase s'emploie quand on prend une décision hardie et importante, après avoir longtemps hésité.
Phrase particulièrement d'actualité en ce jour de second tour de l'élection présidentielle. Que l'on soit citoyen ordinaire comme vous ou moi, notre bulletin glissé dans l'urne décidera de notre avenir pour les cinq prochaines années. A l'identique, que ce soit Nicolas Sarkozy le président sortant ou François Hollande espérant être le président entrant, tous deux ne peuvent plus rien faire de plus aujourd'hui pour infléchir le cours de l'Histoire, si ce n'est, espérer en leur victoire.