Des scientifiques ont fait une curieuse expérience (Winning
by Losing: Evidence on the Long-Run Effects of Mergers). Ils ont suivi le
rendement pour l’actionnaire d’entreprises qui s’étaient affrontées lors d'une acquisition. Première année : rien ne se passe. Mais, au bout
de trois ans, le rendement de celui qui a gagné est de la moitié de celui qui a
perdu…
Ce qui semble aller dans le sens d’une théorie de
microéconomie, « malédiction du
vainqueur ». L’idée est que le bon prix est au milieu des évaluations,
et donc que celui qui gagne paie trop.
Faut-il fuir les entreprises qui ont pour seule politique d’en
acquérir d’autres ?