"Il y a matière à s’interroger"

“Quoi de plus naturel que de partir en randonnée en montagne pour se ressourcer dans un espace loin des tracas de la vie trépidante de la ville et du travail. Mais c’est aussi l’occasion de s’évader discrètement seul(e) ou avec des ami(e)s en se faisant oublier du reste du monde.” écrit Louis Dollo dans un nouveau sommet de Kairn. Je me demande quelles sont les activités discrètes de Louis Dollo avec un(e) ami(e)?
On connaissait ses tendances paranoïaques et ses envies de nuire aux fonctionnaires de l’ONCFS qu’il considère comme des “vacataires”. Pour lui, Big brother épie nos pas parce que quelques naturalistes ou que quelques scientifiques cherchent à ramener des images de la faune et installent des caméras automatiques dans les hêtraies-sapinières des Pyrénées.
Outre des images d’ours, ils ramènent aussi des portraits de chevreuils, blaireaux, sangliers, martres ou autres bestes sauvages. Pour les apprentis cinéastes, ces preuves de passage sont un peu comme de vraies rencontres.
Louis Dollo croit avoir levé un lièvre que la presse locale va se disputer, à moins que l'ASPAP ne nous ponde un nouveau scandale étatique sur le sujet : “A l’automne dernier, FERUS et l’ADET-Pays de l’ours avait mis en place des « patrouilles de surveillance » qualifiées de « milices » par les opposants aux introductions d’ours. La vidéosurveillance existe de manière incontestable. Mais si le nombre de caméras atteint le chiffre avancé de 200, il y a matière à s’interroger très sérieusement sur la notion de libertés individuelles (sic) et respect de la vie privée si tous ces systèmes de surveillance s’avèrent exacts.”
“Il y a matière à s’interroger…”. On aimerait bien connaître le résultat de ses interrogations, parce que c’est bien de poser plein de questions saugrenues mais on aurait aimé entrevoir un semblant de réponse, profiter d'un éclairage journalistique, d'une approche du sujet avec un angle original. Mais Louis Dollo n’est pas journaliste, seulement guide de pays. Alors va t-il porter plainte pour violation de la vie privée des ours, blaireaux, sangliers et autres renards de passage immortalisés dans une pause aléatoire ? A t-il consulté un avocat pour étayer ses élucubrations aussi fumeuses qu’inutiles?
Si les animaux sauvages n’ont pas de droit, pas d’âme et ne sont considérés par la justice que comme des “meubles” : les meubles ont-ils droit à une vie privée? Les pistes qui ne sont pas sur les cartes de randonnées sont-elles des lieux publics? Louis Dollo va t-il proposer ce sujet pour le bac de philo de juin? Et bien, à vrai dire, je m’en fous.
Il fallait bien illustrer le délire…

Mais où est sa deuxième main?
Suite au risque de défaite de Nicolas Sarkozy demain, c’est la débandade dans les Pyrénées. Certains quittent le pays avant qu’il ne soit en proie au chaos et fuient vers les frontières si chères à Nicolas Sarkosy. Pour lui, c’est l’Espagne. Voici donc un montage : le guide de Pays surpris par une caméra automatique dans sa fuite, sur un sentier de montagne.

Big Brother est là, les arbres ont des yeux. Il vaut mieux être pris en photo que d’être bouffé par un ours. Louis Dollo vit vraiment des aventures passionnantes, des aventures de blaireau.
(Source de ce délire). Et merci à un ours pour le montage...