A l'époque, Rancid ne tournait pas et je ne pensais pas qu'un jour, je verrai le groupe quasi légendaire sur scène.Comme chaque année au Groezrock, on y fête un anniversaire : les 30 ans de Bad Religion en 2010, les 20 ans du festival en 2011 et en 2012, le festival belge continue la coutume : Rancid était la première tête d'affiche de l'édition 2012 pour leur 20 ans de carrière et leur premier concert en Europe depuis 2003.
Pas grand chose m'excitait vraiment sur cette première journée, où j'ai vu pas mal des choses qui m'ont fait ni chaud ni froid et pas mal de groupes où je suis parti avant la fin... je me contenterai seulement de parler des groupes que je voulais voir.Une chose est sûre : je déteste toujours le metalcore, présent en masse sur l'Impericon Stage de cette journée. J'ai fait cette journée par soucis "logistique", 8 heures de conduite sur une journée, c'était beaucoup trop fatiguant au final.
Dustin Kensrue (Thrice) - Acoustic Stage
Garrett Klahn (Texas Is The Reason) - Acoustic Stage
Lagwagon - Main Stage
Gallows - Etnies Stage
L'Etnies a la bonne idée de ne pas avoir de barrière comme "au bon vieux temps", du coup les fans peuvent stage dive/slammer comme bon leur semble.
Gallows a effectué un set express, presque bâclé car le groupe voulait aussi voir Rancid juste après. Une cover de Minor Threat et un stage invasion plus tard : direction la Main Stage.
Rancid - Main Stage
Tous les groupes qui jouaient sur la grande scène, ainsi qu'une grande partie des groupes sur les autres scènes étaient honorés (le mot est faible) de jouer avant Rancid ce soir-là.
Ce groupe est, à mes yeux, ce qui résume parfaitement l'esprit et la musique punk, même si leurs chansons sont parfois très influencées par le ska.
Le groupe, qui fête ses 20 ans, a eu le droit à 1h20 de set devant un public qui connait quasiment toutes les chansons.
Moi, je n'étais pas un expert du groupe mais après avoir écouté sérieusement la discographie, il faut reconnaitre que ...And Out Comes The Wolves ressort légitimement du lot, avec des tubes à foison.
L'album a eu le droit à une belle partie de la setlist, avec les classiques dansants Old Friend, Listed M.I.A., Roots Radical et j'en passe...
Le pire reste le bassiste Matt Freeman, j'ai même longuement hésité à savoir si c'était toujours lui ou pas...
Bon sinon c'était très sympa, avec un final sur Ruby Soho dont le refrain sonnera dans ma tête toute la soirée. Je serai retourné au Trianon en août si j'avais pu mais je serai aux USA... dommage!