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Eden était à la 15ème rencontre littéraire de Saint-Laurent

Par Eden2010
Eden était à la 15ème rencontre littéraire de Saint-Laurent

La 15ème rencontre littéraire de Saint-Laurent-du-Var …

Ou : comment se mettre à l’abri du soleil ?

Aujourd’hui, j’étais donc à la 15ème rencontre littéraire de Saint-Laurent-du-Var.

Une rencontre prévue et annoncée sur la place Castillon du Vieux Village … jusqu’à ce que les prévisions météorologiques se mêlent à l’organisation la veille de la manifestation avec leurs annonces de pluie, vent et autres désastres.

Prudence, prudence …. et voilà que le salon a finalement été transférée, la veille de sa tenue, dans un gymnase aussi proche que possible de la place Castillon, à savoir la Salle Louis Deboulle – qui se trouve fort heureusement au bout d’un grand parking.

J’arrive donc ce matin sur le grand parking de la mairie – sous un soleil bleu azur, le mercure affichant dès 10 heures du matin 18 degrés (oui, Celsius), tendance montante.

Première observation : je suis habillée trop chaudement … merci Monsieur météo, petit plaisantin, va, j’adore les auréoles sous les bras, ça ajoute à ma féminité naturelle …

Donc, sous ce soleil radieux je me dirige vers une construction ressemblant vaguement à un hangar au bout du parking. Ne voyant pas de piste d’atterrissage j’en déduis, perspicace que je suis, qu’il s’agit certainement là de la salle Deboulle … oui, bingo. Un hangar, donc, fallait le dire.

Deuxième observation : aucune affiche ne montre le chemin. Il faut connaître ou se trouver pile devant pour être certain d’être au bon endroit. Le parking est fort utile pour celui qui vient en voiture et est au courant du changement d’emplacement, mais ce même parking me semble très très long pour celui qui n’a point de véhicule et arrive en simple touriste … je ne suis pas certaine que la présence de deux ou trois flèches qui encourageraient le lecteur perdu entre les véhicules garés devant la Mairie auraient été de l’énergie perdue …

J’admets que pour une organisation de dernière minute, c’était presque un exploit, mais bon, je ne vois pas comment les gens pourront venir de la place du Vieux Village ici si on ne leur indique pas le chemin ?! Tous ne sont pas d’ici, et tous ne savent pas où est la « Salle H «  de la « Salle Deboulle » …

Revenons-en à la rencontre.

Malgré les circonstances difficiles, elle était plus que réussie !

Chaleureuse, pas trop immense, il était facile d’arpenter les petits chemins tracés entre les tablés alignées de façon assez astucieuse, ce qui permettait de voir tous les exposants et exposés au moins une fois.

Malheureusement, difficile de comprendre ce qui se disait au microphone, le son résonnait trop entre les murs du hangar aménagé.

Troisième observation : le son résonne différemment dans un gymnase/hangar qu’en plein air. Le brouhaha qui en résulté n’est pas mélodieux et ne constitue pas une musique de fond agréable pour celui qui discute avec un auteur.

On y arpentait donc de long en large le petit gymnase, on y croisait les auteurs de la région, comme Claude Rizzo, Pascal Marmet, Joseph Gudicianni, Cathie Fidler et bien d’autres encore.

Certains écrivains étaient franchement mal placés, au bout d’une rangée étroite, d’autres avaient une belle place, attirant l’œil, parfois avec leur unique roman. Comme toujours, donc.

Une ambiance littéraire mais bon enfant, des enfants qui participaient aux ateliers ou tentaient de répondre aux questions du « jeu de piste » organisé pour l’occasion, des lecteurs se baladant tranquillement entre les tables, discutant avec les auteurs, qui me paraissaient aujourd’hui tous de bonne humeur (le festival ne durait qu’un jour, pas le temps de se lasser d’avoir à répondre encore et encore aux mêmes questions).

J’y ai croisé avec plaisir les auteurs que je connaissais déjà, j’ai discuté avec eux sans avoir l’impression d’avoir à acquérir un de leurs livres (déjà fait lors d’une autre occasion), ce qui ajoute au plaisir de rencontrer les écrivains en personne.

Je n’ai pas fait de vraie nouvelle découverte, j’avais déjà vu ou aperçu la plupart des romans et auteurs, mais le plaisir était ailleurs, aujourd’hui. J’étais plus détendue, j’avais envie d’acheter un roman au hasard, un autre à une jeune écrivaine dont je n’ai lu jusqu’ici que des poèmes et qui m’intrigue pour une raison que je ne saurais m’expliquer.

C’est ainsi que je me suis mise à me déambuler, à dire bonjour aux uns et aux autres, à discuter avec les uns et avec les autres, étant malheureusement contrainte d’ignorer certains parce qu’il est impossible de s’intéresser à tous les romans et tous les auteurs.

Finalement, je me suis mise à la recherche du roman que j’allais m’offrir. Je souhaitais un livre très léger, ni un polar, ni un thriller, ni un roman trop profond (tous ces Sebastian Fitzek en ce moment, c’est peut-être trop, je commence à regarder derrière les portes, une fois le soir venu …).Et voilà que mes yeux tombent sur un roman et ne parviennent pas à s’en détacher, c’est presque surréaliste : de la couverture, un énorme coq à la crête rouge vif me regarde, me scrute, j’en suis sûre. Le titre souligne l’évidence, puisqu’il proclame haut et fier : « Le Coq ».

Franchement, je ne pouvais que m’approcher.

Je regarde ce livre, ce coq (certainement une célébrité parmi les gallinacés, vue son allure plutôt arrogante) et je m’interroge, quelqu’un aurait-il écrit un livre spécialisé sur les coqs ? Il y en a bien sur les chats… Je demande donc à l’auteur, qui me dit que non, c’est bien un roman – l’histoire d’un coq qui chante, d’un village, un peu de terroir, peu importe au fond. Pile ce qu’il me faut, un truc léger, et ce coq, franchement, il ne me quitte toujours pas des yeux …. C’est peut-être un de mes achats les plus étonnants – mais qui sait, ce coq est peut-être de bon conseil ? On verra bien ce que ça donne !

J’ai continué à me balader, j’ai trouvé ceux que je cherchais, j’ai découvert un nouvel éditeur, spécialisé dans les ouvrages « Grands Caractères » ce qui me semble une excellente idée, j’ai profité un peu de l’ambiance, regrettant encore une fois la mauvaise acoustique, puisque les sons et voix se bousculaient quelque part au-dessus de moi, perdant tout sens bien avant d’arriver à mon oreille.

Enfin j’ai décidé de partir, avec ce beau soleil dehors c'est un peu dommage de s’enfermer…..

Vingt degrés m’accueillent à la sortie, magnifique !

C’était donc un petit rendez-vous qui avait beaucoup de charme, même s’il s’est déroulé dans un lieu imprévu et peu propice à ce genre de manifestation et que nul n’avait le temps d’habiller la salle grise de décorations qui adouciraient les murs froids.

Encore une fois, je tire mon chapeau à la personne qui a géré la logistique et les arrangements de table, tout cela en l’espace d’une nuit ! Pour un boulot de dernière minute c’était très bon, pas parfait, mais très bon ! D’autant plus que les stands proposant des ateliers aux enfants étaient savamment séparés des stands de romans, et qu’au fond du gymnase on pouvait finir sa visite en longeant quelques présentoirs moins littéraires, proposant diverses bricoles, des petits bijoux ou autres verreries.

Franchement, bien. A faire et à refaire.

Bien que j’aurais préféré un festival sous ce joli ciel bleu, le charme reste présent grâce aux participants très accueillants.

Pardonnons donc aux organisateurs leur prudence. Cela reste préférable à un salon du livre sous une pluie battante ou un ouragan …

Dernière observation: super, il reste du temps pour faire un tour au Cap 3000, non loin et sur la route du retour !

Mes achats sont donc limités, et cette-fois je suis parvenue à me surprendre moi-même :

-Le Coq de Richard Wild – je vous en ai parlé …

-Un être venu d’ailleurs de Coralie Folloni – par envie de découvrir la jeune auteur dans autre chose que des poésies, comme je le disais plus haut, quelque chose m’intrigue chez la jeune femme, je veux découvrir ce que c’est, quoi de mieux qu’un conte ?

-La fille de sa mère de Véronique Moraldi - un livre conseillé par une autre auteur, elle en porte toute la responsabilité et assumera les conséquences de son acte, quelles qu’elles soient (rire diabolique)

Si vous souhaitez découvrir les photos de cette rencontre, des auteurs, de l’ambiance, rendez-vous sur la page Facebook d’Eden l’a lu !!

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