Prévention : « Il est installé, il restera, il
faut apprendre à vivre avec ».
A l’agence régionale de santé (ARS) Paca, on s’est fait une
raison : on ne viendra pas à bout d’aedes albopictus. Le fameux « moustique
tigre » qui peut transmettre des maladies tropicales, est comme chaque
printemps de retour sur la Côte d’Azur après six mois d’hibernation. Aucune
raison de s’affoler pour autant « L’an dernier il n’y a eu aucun cas de
maladie autochtone ».
En 2010, année où a exceptionnellement coïncidé une épidémie
tardive aux Antilles avec la période d’activité du moustique en métropole, l’ARS
enregistrait 181 cas de dengue et de chikungunya en région Paca et en Corse,
mais seulement 2 cas « autochtones » de dengue à Nice et 2 cas de
chikungunya à Fréjus.
En clair : les moustiques azuréens n’ont été
responsables que de quatre infections, sans gravité pour la santé des patients.
Le risque d’épidémie est donc tres faible. Mais la prolifération de l’insecte
le ferait inexorablement augmenter. Aussi, une campagne de communication, « Soyez
secs avec les moustiques », vient d’être lancée par le conseil général des
Alpes Maritimes. Le numéro vert pour signaler la présence de moustiques – 0 800 740 606
– qui avait reçu près de 2000 appels l’an passé, est également activé.
En 2011, 14 sites des Alpes Maritimes, dont 7 à Nice, ont dû
faire l’objet d’une démoustication totale. Une mesure radicale mais coûteuse et
agressive pour l’environnement, qui ne saurait remplacer les gestes simples de
protection.
Deux gestes simples :
-
Supprimer les eaux stagnantes, notamment dans
les soucoupes sous les pots de fleurs.
-
Se protéger des piqûres en portant des vêtements
longs, en utilisant des répulsifs cutanés, des moustiquaires ou des diffuseurs
électriques.