Pour faire comme les autres, Scriiipt vous offre une nouvelle Classe de Personnage…(rires)… Et donc dans un dossier sur les armes à feu que nous allons compléter au fil des semaines à venir, la bête de choix ne pouvait être que le tireur d’élite. Vous savez celui qui touche à tous les coups, le fameux 120% de réussite en tir, c’est lui…(rires).
Sniper Goes To Hell
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« Stan est caché quelque part dans le noir, sombre et obscur, camouflé par les ténèbres lugubres de la nuit profonde. Son fusil à lunette posé à côté de lui, il se grille une cigarette avant de se mettre en position pour exécuter son contrat… Et Stan se prend une bastos dans la tête, tirée d’on-ne-sait-où par un sniper moins con que lui… »
Extrait de « Vacances en Yougoslavie » par Kurt MacKURTIN.
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C’EST PAS N’IMPORTE QUI…
Les tireurs de précision, de nos jours, sont de deux types, policiers ou militaires. Ces deux catégories se mélangent parfois dans leur usage : des militaires peuvent faire du maintien de l’ordre ou de l’anti-terrorisme, ou alors comme cela s’est fait à Sarajevo en 1994, d’anciens policiers forment des équipes anti-snipers.
Les points communs : la sélection.
[quote][Le candidat doit tout d’abord posséder un niveau de motivation et d’intelligence suffisant. Ensuite, on exige de lui qu’il soit un bon tireur, […] (+ 90 % d’atteintes sur cible militaire). La participation à des compétitions de tir et surtout la pratique de la chasse au gros gibier sont très appréciées.
Sur le plan physique, une très bonne condition est requise. La participation a des sports d’équipe aiguisant le sens tactique constitue un « plus ». Sont refusés les porteurs de verres correcteurs (risque de perte ou de bris, ou pire de repérage par les reflets), les fumeurs (perte de la vision nocturne, risque de repérage par la fumée ou l’odeur, risque de tremblements en cas d’abstinence), et les gauchers (l »équipement n’est pas adapté).
Au point de vue psychologique, les individus peu sensibles, peu anxieux et non sujets au stress et aux remords (on voit l’ennemi que l’on tue) seront choisis. De plus, ils doivent être intelligents et capables de s’adapter rapidement.][/quote]
Les snipers militaires
Ce furent les derniers mots du général Sedgewick, c’était pendant la guerre civile américaine.
Quelles sont les qualités requises ?
En dehors des critères habituels (voir plus haut), la connaissance du terrain est un point important de la sélection. Et la préférence ira à des hommes habitués à vivre et à se déplacer dans la nature. Scouts, randonneurs, campeurs « sauvages » et surtout chasseurs de gros gibier seront choisis en priorité.
La technique et l’équipement du tireur de précision militaire
Après la formation (plusieurs semaines), le sniper s’est familiarisé avec l’arme en dotation dans son unité (les armes personnelles sont exclues), la lunette de tir et la lunette d’observation. Le sniper arrive à une maîtrise quasi instinctive du système de visée, et s’il tombe en rade, il sait utiliser les éléments de visée de secours.
Le sniper peut atteindre une cible immobile à 900 mètres ou à 700 mètres une cible mobile, et une tête à 400 mètres. Il est capable de se déplacer sans être détecté sur une distance d’au moins 900 mètres. Il a appris à estimer une distance d’au moins 1000 mètres (à +/- 10%). Il a aussi appris à établir ses chemins de positionnement et de repli. .
Le tireur d’élite est également capable de choisir sa « plateforme de tir », de l’installer et de la camoufler, afin d’être totalement invisible à un observateur distant de 200 m (même s’il a des jumelles). Comme il est aussi militaire, Il est formé aux communications et au renseignement et il sait sélectionner les cibles prioritaires : officiers, sous-officiers, radio, servants d’armes antiaériennes, antichars et collectives.
I’AM IN ZE POLICE
Les missions de ces policiers sont surtout des missions de libération d’otages ou de neutralisation de tireur fou. Les missions ont souvent lieu en milieu urbain, à des distances assez courtes (moins de 100 mètres), heureusement car le sniper n’a pas droit à plusieurs essais pour régler la précision de son arme sur le terrain. La mise en place de la position de tir est facile (en face, sur un toit, une terrasse ou dans un appartement) et le camouflage est la plus part du temps inutile. Cependant, contrairement au militaire, le policier ne choisi pas sa cible, et surtout, il ne tire que si il en reçoit l’ordre… Entre le moment où il s’installe pour tirer et le moment où il reçoit l’ordre, il peut se passer beaucoup de temps, et pourtant, le sniper doit toucher au but du premier coup.
Les critères de sélection
Le tireur de précision de la police est avant tout un policier expérimenté, qui a passé plusieurs années sur le terrain, puis a suivi un entraînement intensif de 15 à 18 semaines. Petit détail amusant, parfois avant de devenir policier, le sniper était dans l’armée. Et la sélection est tout aussi impitoyable, si ce n’est plus, car les missions sont très délicates. Le policier sniper est donc toujours entrain de s’entraîner dès qu’il le peut.
La technique et le matériel
Contrairement au sniper militaire, le policier a plus de facilité concernant le choix de l’arme et des munitions, qui souvent viennent du marché civil. Il peut utiliser des balles non conventionnelles, explosives, pour neutraliser à coup sûr un individu. Ces armes peuvent être plus lourdes, et même plus fragiles, ça n’a pas d’importance, car le tireur n’a pas a se déplacer, et son arme est toujours bien à l’abri dans une mallette rembourrée à l’intérieur (pour ne pas perturber les réglages). L’importance du camouflage est moindre que pour le militaire, par contre la patience du tireur ne doit jamais être prise en défaut. Un sniper de la police peut rester des heures avec sa cible en ligne de mire, et être capable de tirer au moment où l’ordre lui est donné.