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Je n’avais même pas lu la quatrième de couverture de ce livre, trouvé au hasard d’une étagère d’un « bouquiniste »
Forcément des bobines, ça attire sa couturière.Viscéral.
Une pépite, un petit miracle de bouquin. Des plaisirs simples, la vie, la vraie celle de tous les jours, celle où on entend les « pétoux » cachés derrière une chasse d’eau, celle où on lèche avec les doigts le fond de sauce d’un repas ordinaire, celle où les enfants dessinent sur les murs blancs de notre ennui minimaliste.
Euh, non il ne parle pas vraiment de ça le livre. Il raconte l’histoire de Jocelyne, une mercière bloggeuse qui vient de gagner le gros lot au loto. Une femme, comme nous, qui se sent vivre au milieu des textures et des matières
« Je vais fouiner au marché Saint-Pierre, rue Charles Nodier. C’est ma caverne d’Ali Baba. Mes mains plongent dans les tissus, mes doigts tremblent au contact des organdis, des feutrines fines, des justes, des patchworks. Je ressens alors l’ivresse qu’a dû ressentir cette femme enfermée toute une nuit dans un Sephora, dans leur beau film publicitaire. Tout l’or du monde n’achèterait pas ce vertige. Toutes les femmes sont belles ici. Leurs yeux brillent. D’un morceau de tissu elles imaginent déjà une robe, un coussin, une poupée. Elles fabriquent des rêves ; elles ont la beauté du monde au bout des doigts »
Pour ne rien gâter elle ne jure que par Belle du Seigneur …
Je ne vous dis pas tout mais pétard que c’est bon !
Bon week end pluvieux