Ce secteur est assez hétérogène puisqu’il regroupe les associations de quartier, d’habitants, les associations de défense du cadre de vie, de l’environnement ou du patrimoine naturel, les associations de consommateurs, de défense d’une cause (droits de l’homme, minorités) ainsi que certaines associations professionnelles.
15% des associations appartiennent à ce secteur de la défense des droits et des causes, soit 170.000 structures. Il s’agit presque exclusivement (96%) d’associations sans salariés.
Dans le domaine de la défense des droits et des causes, les associations sont en général anciennes (age moyen de 38 ans). En revanche, les associations de défense des consommateurs, des habitants et du cadre de vie et les associations de défense de l’environnement sont plus récentes avec un age moyen de 18 ans.
Structure des recettes
Le modèle économique de ce secteur est celui des « associations de membres », dont le budget est principalement alimenté par les cotisations des adhérents et les recettes des activités. De ce fait, ces associations sont moins tributaires des financements publics (39% du budget moyen contre 51% pour l’ensemble des associations).
On note la part élevée des cotisations (un quart du budget) et un recours au dons et au mécénat plus important que la moyenne associative (7% contre 5% en moyenne).
Les collectivités territoriales sont très en retrait dans le financement de ces structures qui peuvent quelques fois jouer un rôle de trublion à l’échelle locale. L’essentiel des recettes publiques de ce secteur est procuré par les organismes sociaux.
Le budget global de ce secteur est évalué à 2,6 milliards €, un poids économique quasiment négligeable.
Source : Enquète CNRS-Matisse - Centre d’Economie de la Sorbonne auprès des Associations - 2005-2006