Fringe // Saison 4. Episode 21. Brave New World (Part 1).
Si un épisode de Fringe devait gagné la palme du WTF, ce serait celui ci. Il est bourré de surprises et de rebondissements inattendus. Et pourtant, même si je m'attendais à un excellent épisode,
je ne m'attendais pas à ce qu'il serait aussi bon que celui ci. Tout débute assez simplement dans un bâillent où des gens vont être victime de combustion spontanée. Afin de ne pas brûler de
l'intérieur, ils ne doivent pas bouger. C'était donc l'occasion de voir Rebecca Mader (Lost) dans le premier quart d'heure de l'épisode. Elle incarne une patiente qui va se transformer en cobaye
volontaire pour Walter afin qu'il tente de trouver une solution à ce problème. Olivia va encore être la solution à la première partie de l'épisode en trouvant le remède pour soigner ces victimes
de combustion spontanée. Alors que dans l'épisode précédent nous fermions le portail entre les deux univers, il fallait encore régler le problème de David Robert Jones. Dans les deux épisodes
précédents, on suggérait également le retour de William Bell. Ce dernier est pourtant mort, mais le fait que l'univers dans lequel nous vivons n'est pas exactement le même, personne son
retour.
William Bell est donc bien vivant. J'adore la retraite de Leonard Nimoy. Ce dernier avait toujours déclaré qu'il arrêtait d'être acteur, et pourtant, on le retour encore là. C'est surprenant.
Mais au moins, amusant. L'épisode 19 suggérait le retour de Bell, mais on ne pouvait pas en être certain. J'ai trouvé amusant que tous les lieux, tous les personnages, tout ce que l'on sait de
Fringe finalement se rencontre à un moment où un autre de cet épisode. Cela rend l'épisode encore meilleur. Au moins, Fringe ne reste jamais statique et c'est appréciable. Elle renouvelle
constamment sa sauce avec de nouveaux éléments, en transformant la réalité et en créer des univers captivants. William Bell travaille donc avec Jones. Je ne m'attendais pas à ce que Belly soit le
grand mentor de Jones. Ce dernier est ambitieux, et il a beaucoup de talent, mais le plus intéressant c'est qu'il arrive à réécrire l'histoire avec une aisance qui dépasse l'entendement. La
première partie de l'épisode pourrait faire écho à un épisode classique de Fringe, mais ce n'est que de la mise en place pour le reste.
La confrontation avec Jones va être à la hauteur des attentes, notamment parce que Olivia va encore une fois utiliser avec beaucoup de sympathie ses pouvoirs acquis avec le cortexiphan. Cela me
rappelle le season finale de l'an dernier en 2026 où Olivia savait utiliser ses pouvoirs à la perfection. Dans le genre surprenant on aura tout de même Olivia qui va prendre le contrôle du corps
de Peter afin qu'il puisse s'en sortir alors qu'il est kidnappé par Jones. La mort de Robert Jones n'était pas spécialement ce que j'attendais, mais au fond, il fallait laisser la place à Belly.
L'autre grande surprise de cet épisode c'est la mort d'Astrid. Enfin, mort est un bien grand mot. Je ne suis pas certain qu'elle meurt étant donné qu'elle était là en 2036. Au final, ce nouvel
épisode de Fringe était excellent, avec une équilibre entre l'action, le drama touchant et émouvant, mais également les grandes surprises.
Note : 10/10. En bref, un épisode parfaitement équilibré et captivant du début à la fin.