Il y a des artistes surgis de nulle part qui ont la capacité de captiver l’auditeur dès la première écoute, presque par surprise. Léon fait partie de ceux-là. Dès son plus jeune âge, à Kinshasa, Léon utilise la musique pour chasser le blues. Et la soul américaine est son genre de prédilection, via la collection de disques de son père qui écoute religieusement tous les dimanches Marvin Gaye, Barry White, Bobby Womack, Al Green, bref le meilleur de la soul seventies. Mais aussi le jazz avec Nat King Cole, Maceo Parker ou Louis Amstrong. Une éducation musicale de choix.
Quand la famille de Léon débarque en France en 1989, elle atterrit à Toulouse. Léon multiplie les petits groupes, les expériences, les rencontres. Il cherche sa voie. Ce sera d’abord le r&b, ou plus précisément la new jack, cette version dynamique du rhythm & blues qui le fascine. En 2008, une rencontre fortuite avec un vieil ami, Jao, musicien et ingénieur du son, va donner à Léon l’envie de retourner dans l’arène. Il a envie de travailler sur de la soul, il lui faut un chanteur. Certains appellent ça le destin.
La majorité des morceaux sont en anglais, la langue de la soul music. Léon sait qu’il doit enregistrer un vrai album à partir de ces maquettes. Quoi qu’il lui en coûte. Sa passion est à ce prix. Il va finaliser ses compositions à Polygone, le meilleur studio toulousain, et dans un autre studio rempli de vieilles machines, « pour que ça sonne à l’ancienne ».Et c’est la rencontre avec Philippe Scemama (Pompon), un bassiste qui a réalisé l’album de Laure Milan. Il amène avec lui une équipe de jeunes musiciens déterminés. Le son est live, souvent enregistré en une prise. La thématique qui émerge est bien évidemment l’amour, avec une touche de nostalgie vu que Léon sort d’une séparation douloureuse. Le résultat ? Treize titres passionnés et originaux ainsi qu’une reprise «Michelle» que Léon attend impatiemment de faire découvrir sur scène, l’endroit où, de son propre aveu, il se sent le mieux.
Entre Barry White et James Brown, voici donc Léon. Un soulman moderne avec ses héros et ses modèles. Mais surtout, avec son propre style.
Quand la famille de Léon débarque en France en 1989, elle atterrit à Toulouse. Léon multiplie les petits groupes, les expériences, les rencontres. Il cherche sa voie. Ce sera d’abord le r&b, ou plus précisément la new jack, cette version dynamique du rhythm & blues qui le fascine. En 2008, une rencontre fortuite avec un vieil ami, Jao, musicien et ingénieur du son, va donner à Léon l’envie de retourner dans l’arène. Il a envie de travailler sur de la soul, il lui faut un chanteur. Certains appellent ça le destin.
- Horraire
- 20:00
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