A Tarascon-sur-Ariège, "on exploite de façon réaliste les marges établies de reproduction".
Dans les montagnes reculées de L'Ariègistan A la Foire de printemps de Tarascon-sur-Ariège, le 5 mai à 11h se déroulera un « colloque » sur les «prédateurs en Ariège aujourd’hui» avec les chasseurs, pêcheurs, éleveurs, randonneurs, pisciculteurs etc. Point de biologiste ou de responsable d'association (autres que pastorales). Cette réunion de scientifiques de comices permettra « d’aborder la problématique » des chiens errants, des ours, des loups, renards, corbeaux, vautours, loutres, ragondins, hérons, cormorans et autres bestes empécheuses de "biodiversifier" à visage humain.Nul doute que parmi les « acteurs ruraux du territoire » ariégeois qui vont participer à ce colloque, certains d’entre eux, pour ne pas dire tous vu le programme, souhaiteront pour toutes ces espèces dites « sauvages » voire « nuisibles », un quota de tir, malgré que certaines de ces espèces soient protégées.
Et j’ajouterais à la manière de l’ANEM, un quota de tir « majoré pour que soient exploités de façon plus réaliste les marges établies de reproduction de ces espèces. ». Cette phraséologie politiquement correcte et très langue de bois avait été utilisée lors du congrès du 7 octobre 2011 par l’ANEM à Bonneville (Haute-Savoie) pour l’espèce Canis lupus. Il suffit de comprendre « réguler », voire « éradiquer » pour certaines.
C'est du langague Ipéhachebé. Vivement la publication des actes du colloque dans "Nature". Sales bêtes.