Si l’on applique les pourcentages des résultats du dernier vote à la communauté des artistes, on comprend mieux pourquoi l’art semble tellement malade.
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Les créateurs et leurs œuvres s’enrichissent des frontières traversées, des mariages mixtes et de couleurs mélangées. Certains projets politiques sont donc inenvisageables, à moins bien sûr de souhaiter la fin de l’art.
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Les ministres de la culture ne se prennent-ils pas pour Ministre des Arts ?
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Magnifique titre honorifique (ou horrifique, c’est selon) que celui de Peintre des Armées. A quand celui de Peintre de l’Etat ?
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Un ministre de tutelle ? Très peu pour moi, dit l’artiste.
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Vulgaire décomplexé, des fautes à chaque expression, racoleur et plein de tics, agressif autant que satisfait, démesurément arriviste, montrant ostensiblement son goût pour l’argent, capable pour arriver à ses fins de se fourvoyer dans des terrains peu recommandables.
C’est ainsi que j’ai ressenti le travail de quelques artistes aperçus dans de récents salons.