L’expression « baigner dans la musique depuis son plus jeune âge » prend tout son sens avec Hannah Aldridge, puisqu’elle est née dans la patrie du folk et de la soul music. Quand on grandi à Muscle Shoals, en Alabama, il est quasiment impossible de ne attraper le ce virus. Quand on a un père songwriter qui a produit et écrit pour Lou Reed, et qui a été nommé plusieurs fois songwriter de l’année aux États-Unis, impossible de résister à l’envie d’attraper une guitare et écrire ses propres folksongs. Hannah Aldridge est une enfant du folk et de l’americana. Entendons-nous, le folksong à l’ancienne. Celui qui ne souffre d’aucune mièvrerie, celui qui n’a pas besoin d’étouffer sous des millions d’arrangements, celui qui s’inscrit dans la tradition américaine. Un folk à l’ancienne. Des textes hantés, et une voix céleste et pure. Son EP « Wanderer » paru en avril 2011 a été remarqué aux Etats-Unis, pour beaucoup, là-bas, elle est considérée comme une révélation musicale. A la fois lumineuse et ombragée, la belle aborde des thèmes universel : la solitude et l’amour, mais aussi la religion, elle qui a grandi dans une famille ultra croyante.
Si son EP est au croisement entre country et folk, c’est surtout sur scène que la belle et jeune artiste rayonne. Seule en guitare-voix, ou accompagnée par un guitariste, Hannah captive littéralement son auditoire. Sa voix douce et enveloppante frictionne l’échine et le charme des arpèges de la jolie brune invite au voyage mental.
L’univers de l’enfant de Nashville suscite tellement d’intérêt outre-Atlantique que les producteurs de la série Hart Of Dixie (super série sois-dit en passant) a décidé d’inclure la chanson “Lonesome” dans la bande-originale.
Hannah Aldridge qui prépare son album, attaque actuellement une tournée européenne. Elle sera de passage chez nous, à Paris, le 20 mai. Ce sera à la Scène Bastille. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ce soir-là. Grosse claque musicale assurée.