Après avoir rencontré le ministre de la défense colombien, Juan Carlos Pinzon, le ministre de la défense brésilien, Celso Amorim, s’est exprimé devant les journalistes : « il faut savoir s’il a vraiment été kidnappé. Si le gouvernement colombien nous le demande, le Brésil est prêt à participer à une opération humanitaire pour récupérer l’otage. »
Amorim ajoute cependant que cette opération ne peut pas se dérouler maintenant : « cela reste prématuré d’évoquer cette opération de sauvetage. Les faits ne sont pas vraiment clairs. Nous avions compris que les FARC arrêtaient les enlèvements. »
Les FARC avaient effectivement confirmé qu’ils n’enlèveraient plus de civils, à partir de février. Pour Juan Carlos Pinzon, il faut donc que Langlois soit relâché. « Si les FARC le détiennent, qu’ils le relâchent ! Ils ne peuvent pas le kidnapper. Ils risquent de menacer la liberté de la presse ainsi que la loi internationale du droit humanitaire. » Les deux ministres de la défense se sont rencontrés hier à Bogota afin de préparer le prochain sommet de l’union des nations sud-américaines, prévu à Carthagène ce jeudi. Lors de ce forum, on discutera, bien sûr, de stratégie afin de combattre les organisations criminelles faisant rage en amérique latine.
Ricardo Bellone