Vu que le capital est réparti entre environ 2,5 milliards d’actions, cela reviendrait à une capitalisation comprise entre 70 et 87,5 milliards de dollars, soit en deçà des 100 milliards de dollars qui avaient été évoqués récemment par les médias.
Le premier jour de cotation devrait être le 18 mai, selon la chaîne de télévision CNBC.
L’analyste Lou Kerner, fondateur du Social Internet Fund et expert du secteur, avait estimé que Facebook offrirait ses titres à la vente entre 38 et 40 dollars. « Il pourrait fixer un prix plus bas au début, pour pouvoir ensuite le relever et créer de l’excitation », faisait-il valoir jeudi.
Le site a précisé dans un document boursier que l’entreprise mettrait en vente 180 millions d’actions. En outre, des actionnaires actuels vendront 157,415 millions d’actions, dont le produit leur reviendra.
« Nous estimons que les recettes nettes que nous tirerons de la vente d’actions de classe A sera d’environ 5,6 milliards de dollars, en prenant pour hypothèse un prix d’introduction de 31,50 dollars, ce qui est le milieu de la fourchette » proposée, après déductions de divers frais et commissions, a indiqué le site.
« Nous n’avons pas d’utilisation spécifique prévue pour ces recettes », est-il précisé.
Au total, la mise en vente de plus de 337,4 millions d’actions représenterait une opération à 10,63 milliards de dollars (au prix moyen unitaire de 31,50 dollars par action), soit la plus grosse entrée sur le marché d’une entreprise de la net-économie.
La valorisation estimée pour Facebook en fait l’entreprise de la net-économie à la plus forte capitalisation au moment de son entrée en Bourse, éclipsant largement les 23 milliards de dollars que valait Google lorsqu’il a fait ses premiers pas d’entreprise cotée en 2004.