Serait-ce l'imminence du triomphe de Flanby Ier qui galvanise les troupes delanoesques ? En tout cas, pour avoir relayé des informations parues sur le site du syndicat UNSA des personnels de la Ville, le Delanopolis se voit menacé de poursuites judiciaires ! Une première, tellement tirée par les cheveux que certains à la mairie pourrait y laisser leurs implants !
Un bref rappel des faits.
Il y a une dizaine de jours, dans la foulée du blog Social Nec Mergitur, le Delanopolis reproduisait, dans sa rubrique réservée aux productions extérieures : "PariBao, le DaziBao de Paris", un article publié sur le site du Syndicat des attachés d'administration de la ville de Paris.
En substance, cette prose syndicale s'émouvait de la léthargie de la Directrice des affaires culturelles de la ville dans une affaire où il est question de harcèlement moral. Vous la retrouverez ICI.
Le Delanopolis, en bon organe d'information qu'il est, précisait ses sources, tout à fait vérifiables : voir LA.
Quelle n'est pas notre surprise, ce jour, de découvrir que le pauvre Serge Federbusch, désigné directeur de publication, a reçu en la mairie du 10ème arrondissement une lettre menaçante et comminatoire, faisant référence à un constat d'huissier et à des "voies de droit" pour "réserver les suites les plus adéquates à la diffusion par (le Delanopolis) de propos diffamatoires" ( voir cette incroyable prose LA )!
Ben mon neveu !
Immédiatement, le blog Social Nec Mergitur, qui a reçu le même courrier ou presque, a demandé à l'UNSA si ce syndicat maintenait ses affirmations, ce qu'il a fait expressément nous révèle Social Nec Mergitur : voir LA.
Bref, Delanoë et sa bande menacent tout azimut sans apporter grande eau au moulin de leurs accusations de diffamation. Il est quand même curieux, c'est un euphémisme, qu'un site animé par un élu qui reprend mot pour mot des informations circulant sur le Net en indiquant leur provenance, soit menacé de la sorte.
La liberté d'informer n'est vraiment pas la tasse de thé de ces gens et l'on attend avec intérêt l'issue des procédures qu'ils lanceront contre l'UNSA. A moins qu'ils n'osent pas prendre de front ce syndicat et que les menaces adressées à Social Nec Mergitur et au Delanopolis soient autant de tentatives de tirer sur des pianistes ?
Ou, pis encore, horresco referens, qu'il s'agisse d'un essai pour intimider un opposant notoire, de surcroît candidat aux législatives contre une parachutée du PS ? S'ils sont trop méchants, nous demanderons le soutien de Médiapart et Plenel !
Décidément, on va bien s'amuser dans les années qui viennent ...