Une nouvelle étude menée par plusieurs associations françaises, européennes et mondiales ont voulu en savoir plus sur la santé générales des ado européens et nord américains. Une conclusion plutôt rassurante, bien qu’ils confient avoir quelques problèmes, nos ados se portent bien et communiquent avec leurs parents…
Ces adolescentes qui se plaignent…
Les résultats restent cependant ressemblants pour certaines choses et très différentes pour d’autres. Des disparités en particulier dans les genres. En France, par exemple, 17% des jeunes filles de 15 ans se disent en mauvaises santé contre 10% des garçons. Sur la généralité du sondage, c’est
23% des jeunes filles des sondées du même âgé révèlent le même sentiment de mauvaise santé contre seulement 14% des garçons de 15 ans.
Si ces ados se disent en mauvaise santé, c’est principalement un problème liée à leur poids et ont largement tendance a avoir des inquiétudes exagérées vis à vie de leur poids. On relève aussi des plaintes psychologiques de la part de ces jeunes femmes. Pourtant ce sont bien elles qui adoptent très tôt des bons gestes pour entretenir une hygiène de vie saine, consommation de fruits, brossage des dents, consommation modérée des sodas. A contrario, les jeunes hommes ont tendance à avoir des comportements particulièrement nuisible à la santé, comme une consommation inquiétante d’alcool, de tabac et de drogues.
Pour l’OMS, il est important de veiller à la santé de ces ados « il s’agit d’une période cruciale pour prévenir l’apparition d’inégalités entre les hommes et les femmes à l’âge adulte».
L’Organisation Mondiale de la Santé relève aussi un paradoxe : « en Angleterre et dans certains pays scandinaves, les jeunes filles sont plus souvent en état d’ivresse que les garçons! » expliqué dans l’article du Figaro santé. Bien qu’en France aussi, on souffre en silence du Binge Drinking, en particulier chez les jeunes filles, plus sensibles.
Une évolution des ados avec le temps ?
Cette étude n’est pas la première du genre, en fait, elle est menée tous les 4 ans depuis 1983 sur le même nombre d’adolescent âgé de 11, 13 et 15 ans. Emmanuelle Godeau, responsable de l’enquête HBSC en France se félicite une certaine évolution des comportements chez les ados : «En France, on observe une nette amélioration entre 2006 et 2010, pour ce qui est d’aimer l’école. Il y a eu beaucoup d’efforts de l’Éducation nationale pour améliorer la perception du collège ».
Ces résultats aussi encourageants ne sont pas remarqués partout dans les pays sondés, certaines méthodes archaïques ou la dévalorisation est mise en avant et des « absurdités pédagogiques » comme explique le pédopsychiatre Stéphane Clerget, auteur de Réussir à l’école, une question d’amour (Larousse). Les années de la 5e et 4e sont très particulières chez les adolescents qui y vivent une période de transition : « L’enfant est en plein remaniement pubertaire et a d’autres centres d’intérêt. Il est aussi moins dans l’idée de faire plaisir à ses parents et cherche d’abord à se faire plaisir. Il vit l’école comme quelque chose d’infantilisant, certainement pas comme un moyen d’émancipation » explique le pédopsychiatre.
Plus d’informations sur la santé des ados sur Le Figaro Santé.