Mercredi 2 Mai, un militant de Greenpeace a survolé la centrale nucléaire du Bugey (Ain, 35 km à l’est de Lyon), à bord d’un paramoteur. Il a ainsi pu, facilement, violer un espace aérien interdit, déposer des fumigènes sur l’un des réacteurs et atterrir à l’intérieur du site …
Cette opération, orchestrée par Greenpeace, a pour objectif de mettre en évidence la vulnérabilité des sites nucléaires français face à une attaque aérienne. Un tel accident pourrait pourtant avoir des conséquences catastrophiques …
« Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales » constate Sophia Majnoni d’Intignano, chargée des questions Nucléaires chez Greenpeace France.
Pour obtenir d’avantage d’information sur cette question, Greenpeace a publié une étude, réalisée par un expert britannique, sur la vulnérabilité des centrales nucléaires françaises aux chutes d’avion (résumé en français – texte intégral en anglais).