Revenge // Saison 1. Episode 19. Absolution.
Après un épisode au rythme effréné, ce que l’on pouvait attendre de Revenge c’est tout simplement qu’elle fasse quelque peu retomber la pression mais elle va évidemment faire le contraire. Maintenant le procès de Daniel achevé, et le personnage libéré, il faut reprendre la quête d’Emily pour la vérité sur son père. Elle pense qu’il a été assassiné par quelqu’un engagé par les Grayson et plus particulièrement Conrad. Cela donne bien évidemment de très bonnes choses durant tout l’épisode avec des retournements de situations inattendus. Je parle bien sûr d’Ashley. Cette dernière quitte son job avec Victoria pour rejoindre l’avocat de cette dernière. Cependant, Victoria lui faire comprendre qu’elle est à l’origine des photos volées et du coup… il la vire sur le champ. Il y a de quoi fustiger de nombreuses théories ici et là sur ce que va réellement faire Ashley à Grayson Global (à la fin de l’épisode elle est engagée par Conrad), mais le fait qu’elle n’est pas peur de mettre les mains dans le cambouis me plait. Depuis le début je trouve cette femme pas très claire et c’est ce qui la rend encore plus captivante. Au fond, Revenge joue sur plusieurs plans dans cet épisode, préparant la fin de la saison. Je pense qu’Ashley fera partie du schéma.
Pendant ce temps, Declan voit Charlotte commencer à sortir avec Adam et surtout, prendre de la drogue avec lui, à l’école. Declan va alors prévenir l’école qu’elle a de la drogue dans son casier, au risque de perdre Charlotte pour toujours. En tout cas, Declan n’est pas très malin dans sa manière d’agir. Il y a très peu de chances qu’il retrouve les bras de Charlotte (voire même aucune chance). Je n’ai jamais été fan de Declan et le fait qu’il puisse revenir à l’école (alors que Charlotte avait demandé à son père de couper la bourse qu’il avait gracieusement donné pour Declan) grâce à Nolan ne me plait pas vraiment non plus. Cette partie de l’épisode manquait donc d’intérêt. Elle n’est pas mal traitée mais Declan est incarné par un acteur que je trouve très mauvais et du coup, cela n’aide pas vraiment à apprécier. Pendant ce temps, Charlotte va enfin se dévoiler un peu plus et surtout dire ce qu’elle a sur le cœur. Si elle se drogue c’est uniquement parce qu’elle ne connait pas son père. Elle a besoin d’une figure paternelle, et celle qu’elle croyait être la sienne depuis sa naissance n’est pas son vrai père. Charlotte n’apporte pas non plus grand-chose à l’épisode en soit, mais juste la dose nécessaire d’émotion familiale. La scène au cimetière avec Victoria était touchante.
Par ailleurs, Emily va confronter Nolan à plusieurs reprises durant l’épisode. La première parce qu’il lui a caché un journal de son père. Il pensait que David était paranoïaque et voulait donc protéger Emily coûte que coûte. C’est donc le moment de découvre le personnage de Carole Miller, tante de Nolan mais également ancienne assistante personnelle de Conrad à Grayson Global. Elle est d’accord sur le fait que David est innocent mais elle a également vu un homme aux cheveux grisonnants et aux yeux bleus qui pourrait bien avoir la preuve qui pourrait laver son nom. Emily cherche à savoir qui à tuer son père pour le/la tuer en retour. Le flashback tente d’apporter un élément de réponse. Assez satisfaisant en soit. Au fond, cette partie de l’épisode était assez bonne, elle permet de reprendre le cours de l’enquête d’Emily sur de bonnes bases. De plus, on voyage un peu (ici à Lancaster), et donc hors des Hamptons. Une idée judicieuse qui permet de ne pas se lasser des lieux que l’on connait déjà. Cette sensation de chargement libère le scénario de son côté répétitif par moment, et anxiogène par d’autres. La légèreté est le maitre mot de Revenge dans cet épisode. J’aime bien, c’est sans prise de tête et les tensions sont bien présentes.
Autre pan de l’intrigue de cet épisode (car il y a une tonne de strates), Daniel confronte son père et ce dernier va passer par la case confession. Il va même lui dire qu’il a tout fait pour que David prenne la responsabilité de ce terrible accident d’avion. Evidemment, Emily entend tout grâce à un mouchard, mais David va plus tard choisir de protéger son père, plutôt que de l’enfoncer. Cela permet à Emily de voir au travers du jeu de Daniel. Ce dernier ne vaut pas mieux que son père finalement. Même si c’est compréhensible qu’il défende son père d’un côté (c’est son père merde), je pense qu’il en a trop ajouté. Daniel est assoiffé par le pouvoir et la scène où il prend la place de son père dans le fauteuil de ce dernier confirme l’état de fait. Au final, ce nouvel épisode de Revenge use des mêmes adages que la série avait déjà utilisé avec succès dans les épisodes précédents. Pas de renouvellement de la sauce, juste des intrigues. L’épisode est assez bien géré dans son ensemble mais ce qui permet de rester river sur l’écran ce sont toutes ces manipulations, ces coups fourrés, ces futures intrigues qui se dessinent et bien plus encore.
Note : 7/10. En bref, un solide épisode de Revenge amenant pas à pas la fin de la saison.