Lu dans la presse de ce jeudi : "Eva Joly et Cécile Duflot feront le déplacement à Toulouse pour venir soutenir François Hollande ce jeudi et les candidats EELV de Midi-Pyrénées aux législatives le vendredi 4 mai. Lors du meeting du Capitole, par leur présence et celles des élus locaux EELV, elles montreront toute l’importance qu’Europe Ecologie-Les Verts accorde à la victoire de la gauche dimanche prochain."
Juste retour des choses après "l'environnement, ça commence à bien faire", la disparition du ministère de l'écologie et le carriérisme de NKM. Pas sur d'ailleurs que d'avoir abandonné son poste pour devenir porte-parole de Sarkozy bénéficie à sa carrière et à sa future candidature en 2017.
Mais hier, lors du débat, aucun des deux candidats n'a prononcé les mots "nature", "environnement", "écologie" ou "développement durable". Aucune question sur la crise écologique, par contre l'unanimité sur le besoin de croissance. Seul le destin d'une des 58 centrales nucléaires a été âprement évoqué. C'est un peu peu. Alors, on serre les fesses, on va à Toulouse et on espère les retombées de l'accord. C'est vrai qu'avec le score d'Eva Joly, il n'y a pas de quoi faire la difficile.
Je ne m'attends pas à des bouleversements après ces élections, surtout que François Hollande a déclaré ne pas se sentir lié à ce pré-accord électoral assez peu glorieux. Erreur de stratégie, erreur de casting, erreurs dans le choix des thématiques : cela se paie cash. L'écologie politique n'a aujourd'hui aucun poid dans le jeu politique français : zéro, nada, schnoll. Mon analyse est que même les français qui se sentent écologistes ont boycotté Eva Joly, pourtant, la candidate écologiste a (avait) des qualités. Il faudra tirer les leçons de ce fiasco, tourner la page "Home". Crisis, what crisis?
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