Dimanche prochain, chaque citoyen pourra éliminer Sarkozy en exerçant son droit de vote. Franchement, ça ne se refuse pas ! Il faut savoir apprécier les petits plaisirs...
La présidence Sarkozy a fragilisé la République. Le tryptique liberté-égalité-fraternité n'est plus qu'un lointain souvenir tant la droite n'a cessé de s'attaquer aux services publics, aux travailleurs, aux immigrés, aux chômeurs, à la laïcité, à la culture...
Entre les deux tours, le candidat Sarkozy s'est même extrême-droitisé pour draguer l'électorat revenu dans le giron du Front national, à l'instar d'un Viktor Orbán, l'actuel ministre-président de Hongrie.
Aussi, le 6 mai, sans naïveté, glissons le bulletin François Hollande dans l'urne, même si le changement de président de la République se limitera à un changement de personnels aux postes ministériels et à la tête des administrations et des entreprises publiques. Parce qu'avec des Guigou, des Moscovici ou des Valls qui ont un jeton de présence dans des officines néolibérales et atlantistes telles que La Trilatérale, le Siècle ou le réseau Bilderberg, la politique économique et sociale du pays ne devrait pas trop souffrir de changements majeurs....
Mais ceci est un autre débat que nous ne manquerons pas de faire vivre d'autant plus que nous aurons été loyaux à la gauche... D'ailleurs, le meeting du Front de gauche, vendredi 4 mai à partir de 18h30, place Stalingrad s'inscrit dans cette démarche : voter éliminer Sarkozy !