Parmi les 40 Alberto Reyes que compte la Grosse Pomme, celui que j’ai interviewé est sans nul doute le plus new-yorkais d’entre eux. C’est bien simple : depuis qu’il a quitté son Mexique natal pour fouler la fourmillère qu’est Manhatthan, il n’est plus jamais reparti. Mais nee cherchez pas à en savoir plus sur son passé : ce grand timide n’est pas très bavard.
Pas grave en soi, puisque ses clichés parlent à sa place. Quand il ne capture pas la ville ou les avions dont il est un véritable passionné, Alberto s’improvise, moyennant finance, guide touristique et vous découvrir les meilleurs lieux où prendre New York en photo.
Personnellement je suis un grand fan de ses photos, notamment celles de son blog New York Unposed, où il publie des images volées de new-yorkais pressés.
Vous pouvez également le suivre sur Twitter (@AlbertoReyesNYC) où il sévit (c’est le mot !) avec plus de 5150 tweets au compteur.
1. Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Alberto Reyes, photo-bloggeur depuis 2 ans maintenant. Passionnément obsédé par New York que j’arpente et que j’aime un peu plus chaque jour.
2. Depuis combien de temps es-tu à New York ?
Depuis 2008. Auparavant j’ai bougé entre le Mexique et les Etats-Unis.
3. Tu es connu pour?
Ma timidité, mon amour des langues étrangères, du café, des voyages, du tennis, de l’art, de l’aviation et de Frida Kahlo (une peintre mexicaine).
4. Inconnu pour ?
Prendre des photos.
5. Plutôt Burger ou Bagel ?
Un bagel avec un espresso.
6. Cookie ou Tarte ?
Un bout de tarte avec un espresso.
7. Un film/une musique/un livre ?
Retour vers le Futur, le magazine The New Yorker et côté musique j’aime beaucoup Nicho Hinojosa (un guitariste mexicain).
8. Une anecdote sur une situation qui t’est arrivée dans la Grosse Pomme ?
Plutôt dix qu’une !
- J’étais dans le Airtrain pour rejoindre l’aéroport quand une dame me demande quel est l’arrêt pour se rendre à Soho…
- Voir et entendre des gens qui baisent dans les toilettes.
- La vue depuis le Rockfeller Center, toujours aussi incroyable. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai acquis un pass annuel, afin de pouvoir monter et prendre des photos quand je veux.
- Les gens solidaires quand quelqu’un semble malade ou mal en point.
- Le train vide qui passe alors que le suivant est bondé, tout ça à cause d’un SDF qui était à bord et qui puait à des kilomètres.
- Les énormes rats qui sautent et se faufilent dans de minscules trous.
- Ton voisin d’en face qui t’ignore royalement alors que tu passes devant lui.
- Les gens qui préfèrent demander au portier d’appeler un taxi au lieu d’en héler un comme des grands.
- Les gens dans le métro qui lisent des journaux du monde entier : New York Times, Le Monde, Excelsior, The Sun..
- Ecouter les gens parler plusieurs langues en même temps.
9. Un cadeau à ramener de New York ?
L’Anthora Cup (la fameux gobelet grec qui a vu passé des générations de new-yorkais) ou une carte du métro.
10. Des adresses gourmandes ?
La Lucha dans l’East Village pour leurs tacos, Joe’s Shanghai, présent à Chinatown depuis 1995 et Soy Cafe dans le Village (prononcez ville-edge), un coffee shop spécialiste du lait de soja, qui sert du très bon café équitable et où le wifi est gratuit.
11. Ton plat préféré à New York ?
Les knishes. Sinon, est-ce que la café compte comme un plat ? Parce que je suis un véritable accro.
12. Le bar où te trouver ?
13. Et pour le shopping ?
Housing Works Thrift Shops, Artists & Fleas, Angela’s Vintage Boutique14. Où écouter de la bonne musique ?
Aux nocturnes du jeudi au MoMA, à Central Park autour de Bethesda Foutain ainsi qu’au Balcony Bar au MET.
15. Une attraction atypique ?
Pêcher et observer les oiseaux à Central Park.
16. Un lieu à visiter hors de la ville ?
Tokyo.
17. Tu as à présent carte blanche pour conclure l’entretien.
Je n’ai jamais pris de cours de photo et je ne passe jamais plus de 30 secondes sur la retouche de mes images. Voilà c’est dit !Ah et j’aime beaucoup la France surtout les pâtisseries et les viennoiseries. Je me rappelle d’un palmier à Nice… une tuerie ! Enfin, merci de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer. J’espère que les lecteurs ressentiront mon amour et ma passion pour New York.