Le dirigeant estime que la lutte doit être menée de front au niveau international. Hors dans tous les pays européens, il n’existe pas d’Arjel : « Jusqu’aux années 2000, il y a eu une dizaine d’affaires de notoriété publique de corruption liée à des paris dans le monde. Entre 2000 et 2010, il y en a eu le double. Depuis 2010, c’est une dizaine par an. Il faut des régulations nationales partout car elles ne sont pas suffisantes, elles sont indispensables. Il faudrait une structure européenne voire mondiale sur le modèle de l’AMA (lutte anti-dopage). C’est indispensable et très vite » explique Jean-François Vilotte dans les colonnes de France-Football ce mercredi.
Pour lui si en France, l’autorité veille, ce n’est pas forcément le cas partout et cite en exemple les suspicions sur le dernier Zagreb-OL en Ligue des Champions : « Aujourd’hui, on n’a pas le thermomètre donc on ne peut pas savoir si on a de la fièvre. Prenons le cas du match entre Zagreb et Lyon cette saison. Nous avons été en alerte et la seule chose qu’on a été capable de dire rapidement, c’est qu’il n’y avait rien d’anormal sur le marché français. Mais on précisait dans le communiqué qu’il était urgent de démontrer que partout on pouvait en dire la même chose. Sinon, on n’est pas capable de tuer la rumeur et cela entretient tous les fantasmes » a-t-il ajouté.