Platon illusionniste

Publié le 02 mai 2012 par Jclaurent @LaurentJc

Aristocrate dans toute sa glandeur, il visa la politique qui apparemment n’a pas correctement fonctionné. Sa plus grande fierté ? Devenir philosophe*. Sa chance vint avec Socrate l’hurluberlu illuminé. En plus d’étudier, il trouva son job.

Par la suite Platon eu l’idée folle de reprendre du Socrate sous la forme ambigu de dialogues (normal pour de la dialectique) dans lesquels ce dernier ou un homonyme intervient. Connaissant l’esprit tordu de Platon il ne serait pas étonnant que celui-ci ai intégralement pompé son œuvre aux Socrate, Théodore de Cyrène, Pythagore et compagnie…
Son apport personnel à la philo serait minime, où placer la limite entre l’inspiration, l’influence, le modèle et le plagia ?
L’habileté de nommer ouvertement Socrate dans ses textes le préserve de toute contestation, mais pas des suspicions.

On le voit dans les pseudo-préceptes de Platon. En premier lieu une attirance pour la politique bien que déjà pourrie à cette époque décadente, puis sa proximité avec les sophistes tout en s’y opposant par principe. Socrate jouait déjà avec. Ensuite le modèle Platonicien n’existe pas. On ressent la difficulté de la mise en pratique des idées, qui s’explique par le fait qu’elles ne sont pas de lui. Elles n’ont pas muries en lui. Il a déjà eu du mal à les mémoriser, les interpréter, les conceptualiser, quand il a fallut transposer le thème hors du contexte prédéfini, cela se fini en aporie philosophique c’est à dire à rien. Platon se perd en digressions sous couvert de la dialectique ouverte.

Brève observation sur une autre entourloupe de Platon. Les dialogues sont lourds d’échanges inutiles, on se perd dans de la dentelle du genre  » Par Zeus Socrate, que dit-tu là ?.. En es tu sur ?.. Mais Socrate, pourquoi dit tu dis ça ?.. » Etc. On s’en tape !!! Platon noie le poisson.

Il semblerait que parler et même écouter quelqu’un qui n’avait rien à dire fatiguait vite Socrate qui était paraît-il soupe au lait, il fallait donc être bref ou intéressant, aller droit au but, (la future approche Aristotélicienne). On ne se perd pas dans des circonvolutions gazeuses.
Rappelez-vous les trois filtres  : véracité, agrément, utilité, un des trois ou « ferme-là ! ». A défaut d’être « vrais, bon ou utile », c’est laid, sale et coléreux que Socrate s’écoutait parler et n’avait pas le temps de rédiger du Kant. Socrate à tout du génie mal aimé. A l’époque on lui préféra Platon. Aujourd’hui aussi.

Dans un sens heureusement qu’il exista pour transmettre les pensées de Socrate. Il n’a pas été inutile à postériori. Je me permet d’affirmer ici mon intime conviction en accord au moins partiel avec Diogène Laërce, Isocrate, Athénée de Naucratis, Porphyre et Aristote : Platon philosophe n’existe pas. Platon n’est que le scribe doué de Socrate. La philosophie de Platon est en fait celle de Socrate remaniée.
Que reste-t-il de Platon ? Sa cave (Merci Dionysos) et ses volumes (Merci Pythagore)

C’est Socrate qui a « inventé » la philosophie occidentale, notre mode politique et le perfide plagiaire Platon n’est qu’un imposteur. Aujourd’hui, nous continuons à lui donner du crédit, les professeurs de philosophie ne jurent que par lui…
Platonicisme et monothéhisme ou comment vivre dans l’erreur et le mensonge.
Reste l’humour platonique…

*[Platon était aussi fier d'être philosophe que Mélanchon d'être Franc-Maçon ! Les deux ont été pistonnés sinon il serait resté dans le caniveau. Ce qui ne va pas empêcher Mélanchon d'y retourner.]